Créé en 1998, Machinerie Olymel est un atelier spécialisé dans l’entretien et la maintenance de l’équipement de production installé dans les différentes usines du géant québécois de l’agroalimentaire. Cette fermeture a été annoncée dans la matinée du 18 septembre aux 12 travailleurs syndiqués et 11 employés non syndiqués. Un préavis de 10 semaines leur a été accordé.
« Un inventaire des postes disponibles ailleurs dans l’entreprise, principalement dans la région de la Montérégie, sera effectué. Une grande partie des employés actuels de Machinerie Olymel se verront offrir une relocalisation sur une base volontaire », précise Richard Vigneault, porte-parole d’Olymel.
« Nous prenons cette décision à regret, mais une analyse approfondie des besoins de l’entreprise en services mécaniques nous a convaincus de la nécessité de mettre fin aux activités de cette division. La poursuite des activités n’était plus viable sur le plan économique en raison d’un besoin d’investissements trop important dans les équipements et le bâtiment », a indiqué dans un communiqué Réjean Nadeau, président-directeur général d’Olymel.
« Ce constat nous amène malheureusement à nous séparer de plusieurs employés, qui, nous l’espérons, pourront en bonne partie être relocalisés dans d’autres établissements d’Olymel. L’entreprise déploiera tous les efforts en ce sens et verra à appuyer les démarches des employés qui souhaiteraient se reconvertir ailleurs », a poursuivi le dirigeant.
La future vocation de Machinerie Olymel sera de l’entreposage d’équipements. Il s’agit de la seconde installation de l’entreprise à fermer ses portes à Saint-Valérien-de-Milton.
En avril 2007, Olymel avait mis fin aux activités d’abattage de son usine qui comptait 153 employés. Aujourd’hui, la vaste bâtisse industrielle sert uniquement d’entrepôt pour des équipements. Les services techniques et d’ingénierie qui étaient logés temporairement dans l’ancien abattoir ont été rapatriés au siège social il y a un an.
Intérêt de la Municipalité
Le maire de Saint-Valérien-de-Milton, Daniel Paquette, considère que la fermeture prochaine de Machinerie Olymel représente une opportunité pour la Municipalité. « Nous sommes à évaluer le potentiel de cette propriété de 14 000 mètres carrés. Il y a un intérêt pour acquérir le terrain et faire une offre à Olymel. L’usine Tenco s’est développée et de nombreux travailleurs n’habitent pas à Saint-Valérien. Nous pourrions créer un beau projet résidentiel », considère le maire Paquette.
Le premier magistrat compte avoir des discussions avec Olymel pour connaître les projets de l’entreprise pour ces deux bâtiments industriels.