ela fait quatre ans que Gilles Landry vole régulièrement à l’aide de son paramoteur – un parapente doté d’un moteur permettant de gagner le ciel à partir d’un champ plutôt que du sommet d’une montagne – et qu’il profite d’une vue imprenable sur la région qu’il survole. Dimanche soir devait être une petite sortie sans histoire pour cet habitué. « Je suis parti de Saint-Dominique et j’ai fait le tour de la ville, passant par-dessus le terrain de golf à Douville », relate-t-il.
C’est alors qu’il était à des milliers de pieds dans les airs qu’il a réalisé que son moteur connaissait des problèmes mécaniques, ce qui lui a causé des craintes… pendant environ 5 secondes. « Des problèmes de ce genre arrivent à l’occasion, mais le paramoteur reste le sport aérien le plus sécuritaire et je fais toujours attention à mon altitude au cas où un problème devait survenir », poursuit M. Landry.
Celui-ci a donc tourné en rond pendant quelques minutes le temps de perdre lentement de l’altitude et a terminé son vol dans un champ de soya le long de la rue Saint-Pierre, à La Providence. Il n’a pas été blessé et son engin n’a pas été endommagé non plus.
« Un monsieur est arrivé une minute après que je suis atterri et a pris des photos! J’ai eu le fou rire quand je l’ai vu approcher! Il m’a gentiment offert de me raccompagner chez moi », raconte M. Landry qui a tenu à remercier son bon samaritain en lui offrant du pain maison. De son aveu, Gilles Landry ne sentait pas que cette petite aventure était digne d’un article de journal, mais reconnaît avec du recul qu’il s’agit finalement d’une « belle histoire » qu’il se fera un plaisir de partager!
On remet ça!
Questionné mardi par LE COURRIER sur son intention de pratiquer à nouveau son sport favori, M. Landry admet qu’il n’a pas attendu longtemps avant de s’y remettre. « J’en ai refait [lundi]! Ça a bien été et j’ai eu droit au plus merveilleux coucher de soleil de ma vie », affirme-t-il, le sourire dans la voix.
Il en profite pour partager sa passion pour le paramoteur aux curieux qui aimeraient eux aussi tester ce sport aérien encore méconnu. « Il est possible de suivre des cours à Chambly ou à Saint-Jean-sur-Richelieu et il existe des clubs. Ceux qui rêvent de voler peuvent le faire de belle façon avec un paramoteur, sans que ce soit dispendieux ni dangereux », conclut-il, espérant faire d’autres adeptes dans la région maskoutaine.