Début octobre : « Toute la vallée du Saint-Laurent est en zone rouge. Toute? Non! Seule une petite ville d’irréductibles Maskoutains orange, entourée des camps retranchés de Montréal, Drummond, Sorel et Granby, résiste encore et toujours au Satanévirus. »
Deux semaines après… oubliez ça. On prend des grosses gorgées, les lumières sont rallumées, y’é 3 heures, on farme!
Le pire, c’est qu’on le savait. On s’en doutait pis redoutait. Le choc n’en est pas moins brutal. Et injuste. Hey. On s’est bien conduit, fait nos devoirs, obtenu de bons résultats, tout ça pourquoi? Une taloche en arrière d’la tête, un coup de pied dans le derrière pis direct dans ta chambre pas de dessert? C’est tellement 2020.
Pis Jean Charest qui poursuit le Québec pour atteinte à la réputation… c’est comme le radis sur le sundae d’une année pourrie! Hey, si une météorite nous tombe su’a tête en décembre, on va le voir comme un soulagement.
La seule bonne nouvelle de l’année? Y’en reste juste deux mois et demi. La mauvaise? Y’en reste ENCORE deux mois et demi. Et ce millésime maudit, faudra le boire jusqu’à la lie. Pis ensemble. Je sais, ça sera pas facile. On voyait rouge avant de l’être. Sur toués sujets, on est divisés, crinqués. On s’entend juste sur une affaire : on est toutes à boutte! Pis l’horizon n’annonce rien de bon. L’hiver arrive.
Facque… quoi? Honnêtement, aucune idée. Mais ma seule certitude c’est : quand y a trop de haine, faut plus d’amour. Quand tout est laid, faut devenir la beauté, quand la noirceur nous entoure, faut devenir la lumière. Y’a rien d’autre à faire. Mais c’est toute c’qu’y faut faire.
Pis c’est ça qu’on va faire.