Poules urbaines : à venir en 2021
Le conseil municipal maskoutain a annoncé le 21 septembre son intention d’accoucher au printemps prochain d’un règlement venant encadrer l’élevage de poules en zones non agricoles, une activité pratiquée par de plus en plus de citoyens en quête d’autonomie alimentaire.
Les détails seront dévoilés à ce moment, mais le maire a déjà promis que la garde de poules sera « étroitement encadrée » et que les principes de « bon voisinage » et de respect du bien-être animal seront au cœur du règlement à venir. Le représentant de Saint-Rosalie, Donald Côté, qui est par ailleurs agronome à la retraite, a déjà exprimé son objection à un tel règlement, mais il a lui aussi repoussé ses explications à plus tard. À suivre en 2021, donc.
Arrêt sur Saint-Pierre
Un citoyen de La Providence est venu réclamer le 21 septembre l’ajout d’un arrêt obligatoire près de l’intersection de la rue Saint-Pierre Ouest avec la rue Roy, plus à l’ouest de celui déjà existant au coin du boulevard Laflamme.
Avec la construction de la nouvelle piste cyclable à proximité, de plus en plus de piétons et de cyclistes circulent dans le secteur, alors que les automobilistes roulent souvent au-delà de la limite de 50 km/h et qu’un côté de la rue est sans trottoir à cet endroit, plaidait le résident, qui donne en exemple la rue Girouard Ouest, de l’autre côté de la rivière, où le nombre d’arrêts obligatoires est beaucoup plus grand. Le comité de circulation devrait se pencher sur cette demande, a répondu le maire Corbeil.
Une voie à 100 000 $
La Ville a officialisé le 21 septembre l’acquisition d’une petite bande de terrain en bordure de la rue Daniel-Johnson Ouest, non loin du centre de congrès municipal, une opération liée aux travaux effectués à cet endroit pour atténuer la courbe de la rue et ajouter une voie pour tourner à droite sur Laframboise.
Pour réaliser cette voie supplémentaire, 158 m2 de terrain ont été acquis par la Ville à Yvon Marcil et aux Constructions Robert Robin, propriétaires de l’édifice commercial qui abrite le Pharmaprix. Est-ce cher pour une si petite portion de terrain? « Oui », a reconnu sans détour le maire Corbeil, mais il s’agit d’un secteur particulièrement prisé à Saint-Hyacinthe et le prix a été fixé après avoir comparé les évaluations de chaque partie, a-t-on justifié.
Achat local, emploi local
Dans une ritournelle qui n’étonne plus les habitués des séances du conseil, les élus Bernard Barré et Linda Roy ont une nouvelle fois affiché en septembre leur opposition à l’embauche de deux nouveaux employés parce qu’ils auraient plutôt préféré que des candidats maskoutains soient retenus. On parle ici d’un coordonnateur au service des travaux publics et d’un peintre-préposé à l’entretien.
En ces temps de pandémie, où l’achat local est plus que jamais à l’ordre du jour, la Ville devrait montrer l’exemple et prêcher pour « l’emploi local », a soutenu M. Barré, qui a toujours défendu cette position, qui demeure néanmoins minoritaire au sein du conseil. Le même manège s’est produit le 5 octobre lorsqu’ils ont voté contre l’embauche d’un agent de bureau non-Maskoutain.
Vacance à la direction de l’urbanisme
Le Service de l’urbanisme attend toujours l’arrivée d‘une nouvelle direction depuis le départ de Salima Hachachena, survenu le 30 juin, mais l‘autorisation pour combler le poste en question n’a été donnée par le conseil que le 5 octobre. Questionné par LE COURRIER au début du mois de septembre, le directeur général, Louis Bilodeau, avait indiqué qu’il était plus judicieux de laisser passer la période des vacances avant de procéder au processus d’embauche et qu’il fallait au préalable « réfléchir au profil » recherché.