Âgé de 25 ans, Desrosiers a disputé cinq saisons chez les professionnels, tant dans la ligue américaine que dans la ECHL. L’ancien choix de 2e ronde des Stars de Dallas était devenu un membre des Panthers l’an dernier, après quatre saisons dans l’organisation texane.
« Ma priorité était de revenir avec la Floride, a mentionné Philippe Desrosiers, lorsque joint par LE COURRIER, au lendemain de l’annonce de son nouveau contrat. J’ai adoré mon expérience avec les coachs de l’équipe [du club-école]. J’ai une belle relation avec Leo Luongo, le coach des gardiens. Je sens que j’ai la confiance de sa part, ce qui n’est pas évident à avoir au début quand tu arrives avec une nouvelle équipe. Je ne voulais pas recommencer ailleurs. »
En tant que joueur autonome, il a été approché par d’autres équipes, mais aucune offre ne lui a fait changer d’idée. « J’avais des opportunités d’aller ailleurs pour un peu plus d’argent, mais est-ce que je voulais recommencer avec une nouvelle équipe? Pas vraiment », a-t-il analysé.
Le cerbère de 6 pi 1 po et 198 lb attend toujours de disputer un premier match dans la ligue nationale. Cet été, pendant les séries éliminatoires, il avait été inclus dans la « bulle » des Panthers comme police d’assurance, mais il n’a pas été utilisé.
La saison dernière, Desrosiers a été d’office dans 29 parties des Thunderbirds de Springfield dans la ligue américaine. Il a signé 16 victoires, tout en présentant un taux d’efficacité de 0,916 et une moyenne de buts alloués de 3,05. Il a même battu un record d’équipe, en décembre, lorsqu’il a repoussé 62 tirs dans une victoire de 3 à 1 des Thunderbirds.
En raison de nouvelles affiliations entre certaines équipes de la ligue nationale et de la ligue américaine, le Maskoutain défendra dorénavant les couleurs des Checkers de Charlotte, le nouveau club-école des Panthers. Vu le contexte de la pandémie, on ignore toujours à quel moment les activités de la ligue américaine pourront reprendre… si saison il y a.
« Habituellement, la saison de hockey est déjà commencée à ce temps-ci de l’année », a rappelé l’ancien des Gaulois du Collège Antoine-Girouard, qui se contente pour l’instant de faire de l’entraînement hors glace.
Les petits bonheurs
Outre la période estivale qu’il a passée avec les Panthers, d’abord en Floride pour un camp d’entraînement, puis dans la bulle torontoise durant les séries, Philippe Desrosiers a passé toute la période de la pandémie au Québec. Un moment qui lui permet de profiter des petits bonheurs de la vie.
« Ça fait tellement longtemps que je n’ai pas vécu cette période de l’année au Québec », a-t-il lancé au bout du fil, avec un émerveillement dans la voix en parlant de la beauté de l’automne et des feuilles multicolores dans les arbres.
À défaut de s’entraîner sur la glace, il s’est joint récemment à une ligue de garage avec laquelle il a joué… à l’avant!
« C’était la première fois que je faisais ça. J’ai aimé ça, c’était juste pour le fun de jouer », s’est-il exclamé.
En raison du passage en zone rouge dans différentes régions du Québec, les activités de cette ligue récréative ont toutefois dû être suspendues.