Êtes-vous allé dans les magasins dernièrement? Évidemment, vous y êtes tout le temps. Je le sais, j’y étais moi aussi. Vous avez donc remarqué dans les allées des pharmacies jusqu’aux quincailleries l’étrange mélange de guirlandes multicolores pis de chats noirs, de ti-cass de lutins pis de costumes de fée des étoiles à côté de clowns psychopathes. C’est l’HalloweeNowell.
C’pas grave si vous mettez vos guirlandes des fêtes fin octobre, mais gardez pas vos citrouilles jusqu’en décembre parce que Père Nowell va avoir l’air fou avec ça sur les genoux. C’est comme ça chaque année, vous me direz, mais en 2020, c’est spécial. On sent le besoin de fêter quelque chose, n’importe quoi, n’importe comment. Pour combattre la déprime automnale, le manque de lumière ou Nathalie Normandeau qui annonce qu’elle décidera en 2021 si elle poursuit à son tour le gouvernement. Hey, l’année prochaine est même pas arrivée qu’elle part déjà mal.
Facque oui, on veut fêter, mais surtout reprendre le contrôle. Ne pas se laisser abattre. L’hiver sera plate, comme disait Justin Trudeau. Non, mais, faut-il que la situation soit grave pour que je sois d’accord avec le premier ministre du Canada? Alors avouons-le-nous, l’hiver, saison de confinement naturel, va être long et plate c’t’année. Pis c’est normal, et même sain, de trouver ça poche.
On vous dira que ce n’est pas un sprint, mais un marathon ou qu’un éléphant, ça se mange par petites bouchées. Mais vous avez le droit de trouver ça écœurant manger de l’éléphant. Vous avez le droit d’être fâché. C’est sain. Mais on a aussi la responsabilité de trouver du bonheur. Quitte à décorer tout croche et à s’inventer de nouvelles fêtes!
Bon HalloweeNowell!