La « mesure phare » de ce plan, la mise aux normes et l’augmentation de la capacité de l’usine d’épuration, un projet de 33,8 M$, est déjà en voie de réalisation. De plus, la mise aux normes des deux stations de pompage principales de la ville, Pratte et Girouard, chiffrées respectivement à 6,7 M$ et à 5,2 M$, viendra également augmenter l’efficacité du système de traitement des eaux usées. Toutes ces interventions auront pour effet de « soulager plus rapidement » les réseaux d’égouts, qui généreront ainsi moins de débordements, a expliqué Charles Laliberté, le directeur du service du génie, lors de la présentation du plan municipal.
En parallèle, la Ville s’attaquera également à réduire progressivement les conduites unitaires qui demeurent encore sur son territoire (101 kilomètres). En combinant les eaux pluviales et sanitaires, ces infrastructures d’une autre époque viennent augmenter les quantités d’eau à traiter et, par conséquent, les surverses. Ainsi, des projets de séparation des égouts sont à l’ordre du jour dans plusieurs secteurs de la ville, à commencer en 2021 par le bassin de l’avenue de la Concorde Sud (5,3 M$). Dans les années subséquentes, au moins cinq projets similaires totalisant une quarantaine de millions de dollars seront entrepris.
On comprend pourquoi le maire Corbeil a parlé d’interventions coûteuses, qui, même si elles ne sont pas nécessairement visibles au quotidien, auront tout de même un « impact environnemental majeur », a-t-il soutenu. Il faut également noter que la Ville peut normalement se prévaloir de subventions intéressantes pour ce type de projet.
Nous vous présenterons un suivi plus complet de ce plan de gestion des débordements la semaine prochaine.