Le matin du 11 janvier, LE COURRIER a toutefois reçu deux signalements indiquant que plusieurs cours théoriques avaient déjà repris en classe.
Le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSSH) a d’abord assuré que seuls les cours pratiques ont eu lieu sur place cette semaine, conformément aux directives gouvernementales, avant de reconnaître ensuite qu’un groupe avait effectivement été présent le 11 janvier. Il s’agit d’une simple erreur dans la mise en œuvre des consignes qui sont arrivées le vendredi précédent et les élèves ont été retournés chez eux vers l’heure du dîner, a expliqué mercredi la régisseuse aux communications du CSSSH, Esther Charette. Le reste de la semaine s’est déroulé en enseignement à distance pour eux. L’organisation a toujours tenté de « suivre assidument » les consignes gouvernementales durant la pandémie, a assuré Mme Charette.
L’objectif de cette rentrée en deux temps était de permettre la poursuite des apprentissages dans les formations particulièrement axées sur le travail manuel et l’utilisation de certains équipements, qu’on pense aux cours de soudage, de charpenterie ou de briquetage-maçonnerie, par exemple. Dans plusieurs cas, l’enseignement théorique avait déjà été réalisé et la présence des élèves devient donc nécessaire pour pouvoir poursuivre la formation, a indiqué Mme Charette. Un autre groupe d’intégration s’est également présenté le 11 janvier, mais simplement en guise d’accueil et pour récupérer leurs effets, a-t-elle aussi ajouté.
Les échos qui sont parvenus au COURRIER lundi faisaient plutôt état de nombreux cours théoriques donnés en classe, même que certains enseignants auraient eu comme directive de donner ces cours dans des classes sans fenêtre afin de ne pas alerter la communauté extérieure, provoquant un certain malaise chez les employés.
Comme bien des établissements d’enseignement de taille importante, l’EPSH est revenu sur le radar à quelques occasions durant la pandémie, atteignant tout au plus une vingtaine de cas positifs lors d’une éclosion survenue cet automne. L’immeuble principal peut normalement accueillir plus d’un millier d’élèves.