Les grandes lignes de ce projet majeur pour Saint-Hyacinthe Technopole avaient été dévoilées dans nos pages à la fin décembre. Contacté sur le sujet, l’organisme nous avait alors répondu ne pas être encore en mesure d’annoncer les détails du projet.
« Nous sommes très fiers de confirmer le maintien des activités de CDMV sur notre territoire. Dès nos premières discussions sur ce projet, les dirigeants de l’entreprise ont clairement manifesté leur préférence à demeurer à Saint-Hyacinthe et nous les en remercions. En s’installant dans la Cité de la biotechnologie, CDMV profitera d’un environnement scientifique, productif et d’affaires unique pour les entreprises liées à l’industrie vétérinaire », a indiqué André Barnabé, directeur général de Saint-Hyacinthe Technopole, dans un communiqué diffusé en début de semaine.
Installé sur le boulevard Choquette, CDMV déménagera dans un bâtiment d’une superficie de 135 000 pieds carrés, répartis sur deux étages, à l’angle des avenues Cartier et José-Maria-Rosell. Un bail d’une durée de 25 ans a été signé entre l’entreprise et Saint-Hyacinthe Technopole. L’édifice servira également de centre de logistique et permettra ainsi à CDMV de desservir le Québec.
La construction du bâtiment débutera en mars et devrait s’étendre sur les douze prochains mois. Frare & Gallant, une entreprise lavaloise spécialisée dans la construction de bâtisses à vocation agroalimentaire et industrielle, a décroché le contrat de construction.
La Ville de Saint-Hyacinthe a déjà procédé aux travaux de prolongement des rues et utilités publiques permettant le début des travaux. Selon Saint-Hyacinthe Technopole, l’entreprise devrait intégrer ses nouvelles installations dès le printemps 2022.
La concrétisation de cet important projet de construction consolide la place de Saint-Hyacinthe Technopole en tant que promoteur immobilier dans le paysage manufacturier maskoutain.
En 2019, cet organisme a fait l’acquisition de deux bâtisses industrielles qui appartenaient aux entreprises Saveurs Balatti et Dutaillier. Ces deux transactions s’étaient élevées à 7,7 M$ sans cautionnement municipal.
Fierté chez CDMV
La haute direction de CDMV, qui n’avait pas donné suite à notre demande d’entrevue en décembre, se félicite de disposer prochainement de locaux flambants neufs.
« La réalisation de ce projet d’envergure se traduira par des améliorations concrètes pour nos fournisseurs, qui font appel à nos services pour la diffusion de leurs produits à l’échelle nationale, et la clientèle vétérinaire que nous desservons. En plus de rehausser l’expérience fournisseur-client, CDMV aspire à créer un environnement de travail hautement sécuritaire, convivial et parfaitement adapté à l’évolution des lieux de travail dans toute leur modernité », a déclaré par voie de communiqué Lucia Pollice, présidente-directrice générale de CDMV.
Pourtant, ce projet semblait encore embryonnaire il y a quelques semaines lorsque nous avions évoqué ce dossier avec la porte-parole de CDMV. « Le projet est actuellement sur la table. Nous sommes encore à évaluer sa faisabilité. À cette étape, nous ne pouvons rien confirmer », avait mentionné Geneviève Ménard, directrice des communications de CDMV.
Chef de file pancanadien en distribution de produits et services vétérinaires, CDMV compte sur un vaste réseau de fournisseurs et de partenaires dédiés à l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement.
Fondée à Saint-Hyacinthe en 1972, l’entreprise mise aujourd’hui sur quelque 350 employés, dont 200, à Saint-Hyacinthe. Les autres sont répartis dans les centres de distribution de Toronto, Halifax et Calgary.