Succédant à Me Hélène Beauchesne, Mme Lauzière a fait son arrivée à la Ville le 30 novembre dernier et est officiellement devenue directrice le 1er février. C’est après avoir reçu une offre de son ancien employeur qu’elle a annoncé son départ, a indiqué le directeur général, Louis Bilodeau, avouant sa surprise de la voir quitter aussi tôt. Mme Lauzière était auparavant conseillère en audit de performance à la Commission municipale du Québec. Invitée à commenter son départ, elle n’a pas répondu à notre message envoyé via la plateforme LinkedIn.
Son embauche avait soulevé un débat cet automne au sein des élus quant à la valeur à accorder à une candidature locale par rapport à une autre de l’extérieur. Discussion initiée par Bernard Barré, ce dernier plaidait qu’on aurait plutôt dû procéder à l’embauche d’un notaire maskoutain.
Me Leroux aux commandes
Pour prendre la relève à la direction laissée vacante, c’est Me Isabelle Leroux qui a été promue, a-t-on appris lundi. Avocate de formation comptant douze ans d’expérience à la Ville de Saint-Hyacinthe, elle était jusqu’ici conseillère juridique et procureure à la Cour municipale.
Elle continuera d’ailleurs de mettre à profit sa connaissance du droit municipal et ses opinions juridiques puisque le poste de direction est désormais délesté de la fonction de greffière.
Un nouveau poste de greffier a donc été ouvert à la même séance pour pourvoir la tâche, en plus de celui laissé vacant par Me Leroux : procureur à la Cour municipale et conseiller juridique. Ces nouveaux postes-cadres relèveront tous deux de la directrice des Services juridiques. Cette dernière sera par ailleurs greffière adjointe, indique la résolution.
Au final, le Service comptera ainsi trois postes clés dans la haute direction, comparativement à deux jusqu’à maintenant, a reconnu le directeur général. Ce changement est toutefois justifié par l’augmentation de la charge de travail constatée en raison du volume à la hausse des poursuites, des demandes d’accès à l’information et des projets immobiliers, a commenté M. Bilodeau.