« La meilleure approche est sans doute celle que le Québec a choisie pour la deuxième vague », répond sans détour la PDG du CISSS de la Montérégie-Est, Louise Potvin, lorsqu’on lui demande s’il s’agissait d’une erreur de ne pas permettre les visites des proches aidants en début de crise. « Les aidants naturels jouent tellement un rôle important pour assister et accompagner les personnes au quotidien, poursuit-elle. Quand s’installent la démence ou les troubles cognitifs chez nos personnes âgées, la reconnaissance de personnes très familières constitue un élément fort pour la collaboration et la coopération de ces personnes atteintes de démence ou de la maladie d’Alzheimer. C’est certain que la présence des proches aidants est très précieuse. »
À ce titre, leur présence a été bénéfique à bien des niveaux, aidant du même coup les employés de la santé déjà fort occupés à se concentrer sur leurs autres tâches. Il n’a d’ailleurs pas été soulevé que les proches aidants aient été un facteur déterminant dans les éclosions connues dans ces milieux de vie.