« Cela fait sept mois que nous attendons ce moment-là. Je pense que nous allons dans la bonne direction », estime Benjamin Adams, directeur général du restaurant Zibo! de Saint-Hyacinthe.
Situé dans le complexe du Centre de congrès de Saint-Hyacinthe, le restaurant Zibo! a ouvert ses portes en avril 2018. En temps habituel, ce restaurant compte entre 200 et 250 places.
Depuis plusieurs mois, ce restaurant, comme d’autres à Saint-Hyacinthe, ne pouvait proposer que le service de livraison et celui des commandes à emporter sur place. « Nous avons hâte que notre restaurant ouvre au complet. Nous sommes prêts! », souligne M. Adams.
Les salles à manger des restaurants de la région seront accessibles en début de semaine puisque la Montérégie sera identifiée dès ce lundi comme une zone orange par la santé publique.
Au restaurant Le Parvis, situé au centre-ville, ses trois terrasses ne resteront pas désertes très longtemps. « Cela fait longtemps que nous attendons cette réouverture. Nous sommes très contents de cette annonce. Le personnel des restaurants va pouvoir reprendre son travail habituel et les propriétaires vont retrouver le sourire », mentionne avec enthousiasme Denis Côté, propriétaire du restaurant Le Parvis.
Ce restaurant compte 17 tables en terrasse permettant actuellement un nombre maximal de 27 clients. En temps normal, cet espace offre 55 places. Les personnes qui souhaitent se restaurer dans cet établissement de la rue Girouard Ouest doivent préalablement réserver.
Steve Deslauriers, franchisé de la Rôtisserie St-Hubert à Saint-Hyacinthe, a décidé de ne pas rouvrir sa terrasse demain. Lui et son équipe préfèrent concentrer leur énergie à préparer le restaurant pour sa réouverture de lundi.
« Ma terrasse ne compte que 18 places. Je préfère utiliser les trois jours pour être prêt à recevoir les clients, indique Steve Deslauriers. J’ai tellement hâte de les revoir et d’aller les saluer aux tables. »
Pénurie de main-d’œuvre
Si la clientèle est de retour ces prochains jours, il en est autre chose du personnel. Depuis le début de la pandémie, la Rôtisserie St-Hubert a perdu une trentaine d’employés sur une centaine de salariés.
« Beaucoup d’employés qui étaient des piliers de notre entreprise ont préféré changer de domaine. Notre prochain défi sera les ressources humaines. Entre restaurateurs, nous nous arrachons le personnel à cause de sa rareté », souligne Steve Deslauriers.
En raison des normes sanitaires, son restaurant incluant la terrasse peut recevoir jusqu’à 120 personnes uniquement sur réservation.