Comme dans le cas de la future bibliothèque, la surchauffe actuelle du marché de la construction explique au moins en partie le dépassement important par rapport à l’estimation. Une autre raison tient à un choix technologique fait au moment de préparer l’appel d’offres, a aussi avancé le directeur général de la Ville, Louis Bilodeau. En optant pour une membrane en PVC pour la toiture de son aréna, la Ville a choisi une option plus coûteuse et plus durable, mais s’est également limitée dans le bassin d’entrepreneurs aptes à réaliser le travail.
Au final, une seule entreprise a ainsi répondu à l’appel d’offres. À titre indicatif, le Groupe Cirtech a travaillé sur la toiture du Stade olympique et sur celle de l’oratoire Saint-Joseph, entre autres.
Quoi faire maintenant?
Le conseil pourrait donc revenir sur ce choix de matériau ou simplement retourner en appel d’offres au printemps 2022, en espérant un marché et des soumissions plus favorables, a indiqué M. Bilodeau. La décision n’est pas encore arrêtée.
Même s’il est acquis que les travaux sont éminemment nécessaires sur la toiture du Stade L.-P.-Gaucher, le directeur général a assuré que la situation était sous contrôle et que des « réparations ponctuelles » pourront toujours être effectuées au besoin d’ici à ce que le projet se concrétise. Au cours des dernières années, des infiltrations d’eau sont survenues à quelques reprises à l’intérieur du stade, signe de la nécessité des travaux à venir.
À plus long terme, le conseil a déjà planifié une somme totale de 11,7 M$ sur un horizon de cinq à sept ans dans son dernier plan triennal d’immobilisations pour la restauration complète de l’édifice patrimonial. Comme dans le cas du Marché public, il est prévu que le chantier s’étale en plusieurs phases, la première étant la réfection de la toiture.