À terme, cette nouvelle section, qui s’étendra au sud et à l’ouest de la nouvelle école primaire, comprendra plusieurs nouvelles rues et 300 unités résidentielles au total (voir le plan directeur). Le projet propose plusieurs types d’habitation selon les secteurs, allant de la maison unifamiliale jusqu’aux immeubles de huit logements.
En parallèle, le projet Henderson, tout près de là dans le secteur de la rue du Vert, a aussi franchi une nouvelle étape en vue de sa réalisation. On se trouve ici dans la portion du Domaine sur le Vert qui a déjà été développée précédemment, mais où il reste encore des espaces à combler. Gestion Rodier souhaite y implanter neuf triplex jumelés, des bâtiments de six unités, afin de compléter cette section du quartier. Le promoteur maskoutain prévoit vendre les terrains à des constructeurs.
Approbation référendaire
Le projet de règlement devant modifier le zonage du secteur pour permettre la construction de ces immeubles a donc été déposé au conseil le 7 juin. Un avis public doit paraître aujourd’hui (17 juin) dans nos pages et les citoyens du secteur peuvent faire une demande de tenue de registre d’ici le 21 juin. Un minium de douze personnes par zone doit faire cette démarche pour qu’un registre ait lieu. Pour une zone qui compte moins de 21 personnes habiles à voter, le seuil est fixé à la majorité simple.
On verra donc dans les prochains jours si les réticences des citoyens sont toujours d’actualité. En mars dernier, une rencontre avait été organisée par la Ville et le promoteur au cours de laquelle certains résidents avaient exprimé leur inconfort envers le projet, qui présente une densification plus grande que ce qui avait d’abord été envisagé dans cette partie du Domaine sur le Vert.
Le promoteur et la Ville soutenaient cependant que le marché immobilier avait grandement évolué depuis le lancement du Domaine sur le Vert. Au final, les constructions proposées sont « beaucoup mieux que ce que le zonage permet », a commenté le 7 juin le conseiller du secteur, André Beauregard (rappelons que le quartier est passé en 2017 dans le district Douville). Précisant qu’il y a « beaucoup de fausses informations qui circulent présentement » dans ce dossier, M. Beauregard a invité les citoyens à ne pas bloquer le projet, au risque de se retrouver avec une alternative moins intéressante. « C’est désolant pour les résidents qui vivent aux alentours, mais je pense sincèrement que c’est le mieux que le promoteur pouvait proposer. […] Il n’y aura pas de statu quo », a-t-il soutenu en séance, ajoutant que le projet avait passé au travers de huit moutures différentes.
Du côté de Gestion Rodier, le chargé de projet Cédric Meunier a souligné que plusieurs échanges ont été réalisés avec le voisinage et que le promoteur a « bien pris connaissance des enjeux » évoqués par les résidents. Des ajustements ont notamment été apportés dans la disposition des stationnements et dans l’aménagement d’espaces verts pour répondre à certaines doléances. « Je crois qu’on a fait les efforts qu’il fallait » pour rendre le projet acceptable, a-t-il indiqué.