On peut pourtant dire de Mme Daudelin qu’elle a la CAM tatouée sur le cœur. Elle en parle d’ailleurs comme d’un véritable « milieu de vie » qu’elle fréquente depuis maintenant 30 ans, à l’époque où le Centre culturel faisait office de piscine municipale et qu’elle était une jeune sauveteuse.
Or, justement, en trente ans, la CAM est passée d’un organisme qui compte trois employés permanents à une « grosse machine » qui doit maintenant gérer un complexe aquatique moderne. C’est cette évolution qui explique aujourd’hui la fusion au sein du Service municipal des loisirs, a donné comme explication Mme Daudelin. « Ça devenait lourd » de remplir toutes ces obligations pour un organisme à but non lucratif, a-t-elle rapporté.
Simple exemple : le maintien d’une qualité de l’eau impeccable dans le bassin du centre aquatique demande un contrôle serré compte tenu des normes en vigueur. Le recrutement du personnel demeure également un enjeu de taille, comme l’ont démontré les pénuries de sauveteurs vécues dans les dernières années à Saint-Hyacinthe. Pour autant, elle ne voit pas dans cet épisode l’élément déclencheur au processus de municipalisation mis en branle cette année, mais espère que la nouvelle structure pourra aider au recrutement à l’avenir.
Mme Daudelin rapporte d’ailleurs que la Ville a parlé d’une transition qui devrait se déployer progressivement en cours d’année 2021 et qu’aucun congédiement ne sera effectué. Tous les employés de la CAM passeront donc à la Ville, a-t-elle souligné avec soulagement puisqu’il s’agissait de l’une de ses principales préoccupations.
« Je vois ça très positivement », a-t-elle commenté en parlant de cette transition déjà bien amorcée. Malgré une structure différente, les gens en place pourront « continuer le travail qui se faisait à la CAM », a-t-elle exprimé.