LE COURRIER a tâté le pouls auprès de quelques promoteurs et propriétaires de terrains à Saint-Hyacinthe qui pourraient avoir un terrain d’environ 20 000 m2 à vendre à la Ville pour que cette dernière le cède enfin au CSSSH.
« [Du côté du Quartier M], notre projet est planifié et ne contient pas d’école, a répondu Nellie Robin, présidente de Groupe Robin. Je pense que ce projet est relié avec le Centre de services scolaire et l’ancien Séminaire. » « Non, il n’y a pas de discussions avec le Séminaire et je ne sens pas qu’il y a un intérêt non plus », rétorque le conseiller David Bousquet, aussi directeur des ressources humaines et des opérations de la Corporation du Séminaire. Le terrain situé à proximité de l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe, qui a été cédé au Séminaire en échange de l’agrandissement de l’école Casavant dans ses locaux, serait donc aussi à oublier.
Questionnés après la séance du conseil du 5 juillet, le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, et la directrice générale adjointe, Chantal Frigon, ont soutenu que l’annonce de cette nouvelle école primaire est une excellente nouvelle, mais que l’emplacement où elle se trouvera est loin d’être fixé.
« Lors de nos discussions avec le Centre de services scolaire, on nous avait dit qu’on pouvait s’attendre à l’annonce d’une nouvelle école d’ici 3 à 5 ans… On a finalement eu l’annonce dans les dernières semaines! On a commencé à identifier certains lieux et le CSSSH a identifié ses préférences de territoire, mais il faut savoir que la préférence du secteur nord n’est pas une obligation », commente Mme Frigon.
Le maire Corbeil a assuré que la Ville allait « tenter de respecter la préférence [du CSSSH] en premier », mais son ton de voix laisse croire que ce sera difficile, voire presque impossible, à faire dans un contexte de rareté des terrains à Saint- Hyacinthe, particulièrement dans le secteur nord.
Mais le Centre de services scolaire ne perd pas espoir. « Nos discussions avec la Ville se poursuivent. Aussi, considérant l’excellente collaboration que nous entretenons avec celle-ci dans ce dossier, nous avons bon espoir de trouver une voie de passage qui nous permettra de répondre à ces besoins de façon satisfaisante », répond la régisseuse aux communications au Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe, Isabelle Ricard.