L’aéroport de Drummondville est la propriété de la Municipalité depuis 1947. « Il y a une dizaine d’années que nous gérons cette infrastructure à la demande de la Ville », précise Martin Dupont, directeur général de la Société de développement économique de Drummondville (SDED), en entrevue au COURRIER.
La piste de l’aéroport de Drummondville dispose d’une longueur de 6000 pieds et d’une largeur de 100 pieds comparativement à 3850 pieds de long et 45 pieds de large pour celui de Saint-Hyacinthe.
Une étude commandée pour le compte de la MRC mentionne cependant que les possibilités d’allonger la piste maskoutaine sont limitées compte tenu de la proximité de la route 116 et du chemin de fer.
Un aéroport subventionné
Pour permettre à des avions plus importants d’atterrir à Drummondville, la Ville a obtenu il y a trois ans une subvention de 2 M$ en se qualifiant à un programme fédéral de Développement économique Canada.
« Cette aide financière nous a permis de refaire la piste au complet. Nous l’avons allongée et élargie, passant de 4000 à 6000 pieds. Ce projet représentait un investissement de l’ordre de 7 à 8 M$ et nous avons également amélioré la capacité portante de la piste », décrit M. Dupont.
Celui-ci se félicite que l’aéroport de Drummondville soit utilisé par des entreprises américaines qui viennent visiter leurs installations et par des gens d’affaires de la région. « Nous sommes capables de recevoir des jets privés allant jusqu’à 30 passagers », souligne Martin Dupont.
Pour accommoder les hydravions, l’aéroport dispose d’une hydrobase située sur la rivière Saint-François offrant un accès direct à l’aéroport. « Nous sommes fiers de disposer d’un outil de développement économique tout équipé qui va durer jusqu’à 50 ans », mentionne le directeur général de la SDED.
Annuellement, l’aéroport de Drummondville enregistre 26 000 mouvements (un décollage représentant un mouvement).