Ce résultat est presque inespéré pour celle qui en est seulement à sa première saison chez les professionnels et à sa deuxième année en tant qu’athlète de Ninja Warrior. « Je suis excessivement contente de ma performance. Je ne pensais même pas me rendre en finale vu le niveau des autres participantes », explique l’athlète. Elle avait terminé 8e lors de la demi-finale, ce qui lui a permis de se qualifier pour la finale. En plus de son accomplissement personnel, elle a réussi cette performance le jour de son anniversaire. Ce fut « une belle surprise » en cette journée spéciale.
Quelques mois plus tôt, elle avait aussi réussi un excellent résultat lors des Championnats du monde de l’UNAA, mais du côté amateur cette fois-ci. Elle avait réussi à monter sur le podium en obtenant une troisième position.
La préparation de cet événement a été plus compliquée qu’à l’habitude en raison de la pandémie actuelle. Plusieurs athlètes et entraîneurs n’ont pas été en mesure de s’y rendre. Béatrice admet que, sans sa mère qui l’a accompagnée et qui a soigneusement préparé tous les détails pour que Béatrice puisse se concentrer exclusivement sur la course, toute cette aventure n’aurait pu être possible. « Elle a pris en charge le voyage, l’hôtel, la voiture de location, etc. », ajoute la Ninja.
De plus, elle avait aussi le soutien des Carrières Saint-Dominique et de Sylvestre & Associés sans qui elle n’aurait pu participer aux Championnats du monde. « Grâce à eux, ça m’a enlevé un énorme poids sur les épaules. Tant que tu n’es pas assise dans l’avion il y a toujours une chance que tu te fasses retourner de bord », explique-t-elle.
Le mot d’ordre pour Béatrice Moyen-Sylvestre lors de la dernière année aura été l’adaptation. Tant dans sa préparation pour affronter une compétition que dans la vie de tous les jours. Ce qui lui permet de performer d’aussi belle façon est sans doute sa grande polyvalence sur les différents obstacles puisqu’elle a fait énormément d’athlétisme dans sa jeunesse et à l’université. Elle ne se cache pas que cette polyvalence lui permet de s’adapter plus facilement aux obstacles qui se trouvent devant elle lors des parcours. « Nous n’avons pas le droit de faire de tests sur le parcours, nous avons seulement le droit de le regarder et on doit s’élancer par la suite. »
Ne sachant pas encore les dates de ses prochaines compétitions, Béatrice continue de s’entraîner huit à douze heures par semaine en plus de terminer une maîtrise et de travailler dans une nouvelle entreprise en plein essor. « La prochaine étape est une compétition locale. Et avec les restrictions du Québec, je ne sais pas si ça va être possible », se demande Béatrice.