Celui qui a déjà été ambulancier, chauffeur d’autobus scolaire et enseignant de cours de conduite aurait commis ces actes dans un centre jeunesse où il était agent de sécurité. Les incidents se seraient déroulés au début des années 2000. Lors du procès, la présumée victime, âgée de 35 ans aujourd’hui – que nous ne pouvons identifier en vertu d’une ordonnance de non-publication – a témoigné ainsi qu’un agent qui a travaillé avec Éric Tremblay au moment des faits et une agente des services correctionnels de Sorel. L’accusé n’a pas témoigné pour sa défense.
Au cœur des procédures, la défense a voulu faire ressortir que le témoignage du plaignant comporte plusieurs irrégularités, notamment dans sa déclaration faite aux policiers lors de la déposition de sa plainte.
Le verdict de ce procès ne sera pas rendu avant le début de 2022. La défense et la Couronne ont été invitées à fournir leur plaidoirie finale par écrit. L’accusé s’expose à une peine maximale de 14 ans d’emprisonnement.
Fait à noter, Éric Tremblay se retrouvera devant la justice une fois de plus au mois de novembre, au palais de justice de Saint-Hyacinthe. Une deuxième victime l’accuse de l’avoir agressée sexuellement.