Ce nouveau projet de développement immobilier se nomme Le Palais. Au total, il comprendra 21 portes locatives, soit six lofts, huit 3 1/2 et sept 4 1/2. Certains de ces appartements auront de grandes terrasses, notamment ceux situés aux derniers étages. Selon le promoteur Stéphane Ferron, aucun appartement ne sera identique. Ils auront chacun uneforme et une disposition unique. Certains appartements sont déjà loués ou même réservés. « La demande est vraiment présente et je reçois plusieurs appels pour de l’information », explique-t-il, ajoutant vouloir en faire un endroit chic et chaleureux.
La première partie du bâtiment daterait de la fin du 19e siècle. Lors de la restauration complète de l’immeuble, certains éléments, datant de plus d’une centaine d’années, ont été préservés ou seront ajoutés à la demande de la Ville. « L’immeuble est assujetti à l’approbation de plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). Le conseil avait donc des exigences particulières pour la rénovation », commente la directrice des communications de la Ville, Brigitte Massé. Stéphane Ferron devra ajouter les corbeaux sur la corniche ainsi que la tourelle. Son autre défi lors de la rénovation était de consolider toute la structure. Il a dû la renforcer et même la refaire à certains endroits pour s’assurer que l’immeuble soit en parfait état.
Stéphane Ferron provient du milieu de l’alimentation, plus précisément de la pêche. Il fait partie de la famille derrière le Groupe Ferron, qui comprend Odessa Poissonnier, Groupe Alimentaire Nordique et Nepco Distribution. Il y a quelques années de ça, il a décidé de se diversifier et d’investir dans l’immobilier. Depuis, il a plusieurs projets à son actif. « La plupart du temps, j’aime prendre des bâtiments et changer du tout au tout leur vocation. J’ai déjà transformé une église en immeuble à logements », affirme-t-il.
Évoluant maintenant dans le secteur immobilier, il regarde toujours les opportunités qui s’offrent à lui. Un ami avait localisé l’immeuble sur la rue Girouard Ouest, mais il était trop dispendieux au départ. « Je savais qu’il allait y avoir beaucoup d’investissements à faire. Plus tard, le prix a diminué et j’ai finalement acheté », explique le promoteur, qui reluque déjà d’autres immeubles au centre-ville de Saint-Hyacinthe.
Si tout se déroule comme prévu, Le Palais sera prêt au début de 2022.