Samuel Larocque a terminé la rencontre avec deux buts pour les Lauréats, puis Alexis Minville a obtenu trois points, dont un but, dans la victoire. Jérémy Duhamel, Émilien Charron, Simon Taillefer et Nicolas Hébert ont complété la marque.
Dans un match à sens unique, Saint-Hyacinthe a bombardé le filet adverse de 41 lancers. Devant la cage maskoutaine, Jacob Carrier n’a fait face qu’à 17 lancers.
Avec un pointage de 1 à 1 après 20 minutes de jeu, les Lauréats ont profité de deux avantages numériques en début de 2e période pour prendre les devants pour la première fois du match. Ils ont accentué cette avance avec deux autres buts, ce qui a sonné la fin pour le gardien du Boomerang Émile Lessard. Quelques minutes plus tard, en milieu de 3e période, André-Laurendeau a riposté pour faire 5 à 2, mais Saint-Hyacinthe ne s’en est pas laissé imposer et a continué d’attaquer, faisant vibrer les cordages à deux autres reprises avant la sirène finale.
Chimie et stabilité
Il s’agissait pour les Lauréats d’une cinquième victoire à leurs sept dernières sorties, la plus belle séquence que l’équipe traverse après un dur début de saison. Ils s’approchent un peu plus d’une fiche de .500 en présentant maintenant un dossier de sept victoires et dix revers.
Pour l’entraîneur-chef, Martin Russell, ces récents succès s’expliquent par la chimie qui commence à s’installer au sein de son groupe de joueurs, composé en majorité de recrues. « Le prochain match, ce sera le quatrième qu’on jouera avec les mêmes trios, mentionne-t-il. La stabilité, c’est ce qu’on a eu de la misère à trouver en début de saison. »
Malgré les insuccès des deux premiers mois d’activité, les joueurs n’ont jamais baissé les bras, note-t-il. « C’est tout à leur honneur. Ça aurait été facile pour eux de se décourager, mais on ne l’a pas senti. Chaque semaine, on essayait de trouver de nouvelles façons de progresser et on a eu des rencontres individuelles avec les joueurs. »
Le défi était grand pour Martin Russell et son équipe cette saison. Arrivé à la barre des Lauréats en juin 2020, il a passé toute une année comme entraîneur-chef de la formation sans pouvoir voir ses nouveaux protégés à l’œuvre dans un contexte de match. Puis, les matchs hors-concours, à l’aube de la saison en cours, n’ont pas permis de tester les combinaisons de trios de la même manière qu’à l’habitude en raison des mesures sanitaires qui forçaient les équipes à réduire leur banc de moitié, avec un nombre limité de joueurs en uniforme, pour disputer des parties.
« On se donnait une dizaine de matchs pour vraiment apprendre à connaître tout le monde. Ça a pris un peu plus de temps que prévu, mais tranquillement, les gars commencent à se connaître plus », souligne-t-il en évoquant un plan à long terme qui nécessite une certaine patience.
La séquence qui les attend d’ici la pause des fêtes sera néanmoins importante pour la suite des choses. Les Lauréats auront rendez-vous seulement avec des équipes qui ont cinq points ou moins d’avance sur eux au classement, en plus de disputer un programme double contre les Gaillards du Cégep de l’Abitibi- Témiscamingue, qui ont été relégués au dernier rang avec la poussée victorieuse de la troupe maskoutaine. Il faudra toutefois éviter de tomber dans le piège qui peut être tendu par les récents succès, avertit l’entraîneur.
Les Lauréats tenteront de poursuivre sur leur lancée samedi après-midi en rendant visite aux Rebelles du Cégep de Sorel-Tracy. Ils ont ensuite rendez-vous avec les Lions du Cégep Champlain St. Lawrence au Stade L.-P.-Gaucher dimanche à 14 h 30.