Les premières mélodies du piano, situé dans l’espace musical, ont été interprétées par les résidents nouvellement arrivés dans la maison de soins. Une aire ouverte regroupant, entre autres, un coin café, une cuisine, un salon, un jardin, un coin récréatif et bien d’autres font partie du décor. S’ajoutent à ces espaces communs 26 lumineux lofts privés afin de permettre à chacun de se sentir chez soi.
Élaboré de toutes pièces par le Groupe Robin, ce concept s’inspire de réalisations scandinaves qui prônent le bien-être des aînés et des familles. Une idéologie qui a pris forme à la suite des chamboulements engendrés par la pandémie. « Je pense qu’avec ce que l’on a vécu durant les deux dernières années, ça peut tout simplement nous amener à améliorer notre industrie pour faire les choses différemment. On peut dire que la Maison Célestine est une évolution par rapport à ce que l’on connaît présentement », affirme Nellie Robin, présidente du Groupe Robin.
La Maison en quatre temps
Bien qu’inspirée par ce qui se fait ailleurs, la Maison Célestine se démarque par son modèle basé sur un milieu de vie chaleureux, humain et sécuritaire. D’une part, l’établissement se veut un modèle à l’échelle humaine pour le respect de la vie privée et des coutumes de chaque résident.
« On a conçu les appartements pour qu’ils puissent accueillir des couples afin de les garder unis. La famille est au cœur de notre philosophie », renchérit Mme Robin. La volonté individuelle s’accorde aussi dans la pratique de la Maison Célestine où les services sont adaptés au rythme de chacun afin de conserver leur autonomie le plus longtemps possible.
Avec les espaces communs, les résidents ont la chance de pouvoir développer tous leurs sens que ce soit lors d’une activité de bricolage ou le temps d’un café en écoutant de la musique, le tout dans des lieux ouverts propices aux échanges.
De la main-d’œuvre en renfort
Déjà en poste, une dizaine d’employés travaillent présentement à la Maison Célestine. D’autres infirmiers, préposés et même un animateur culturel devraient se joindre à l’équipe d’ici le début de l’année 2022 afin de répondre à la demande des résidents sur place.
La direction a d’ailleurs fait appel à du personnel et des spécialistes venant du Cameroun et de l’Algérie pour prêter main-forte aux équipes de nuit. « Il y a tellement de postes ouverts en ce moment que nous n’avions plus les ressources pour combler les horaires de nuit », explique Nellie Robin.
Ces nouveaux arrivants, accompagnés respectivement de leur famille, déménageront à Saint-Hyacinthe d’ici le mois de janvier.