Le voleur a commis son crime vers 12 h 49 alors que Patrick Roger et sa conjointe étaient absents du domicile familial. Lorsque le photographe est revenu vers 16 h, quelques lumières étaient allumées, mais il n’en a pas fait de cas sur le moment. C’est seulement au moment de rentrer dans sa chambre qu’il a remarqué l’absence de plusieurs biens. Parmi les plus importants, on retrouve un coffre-fort qui renfermait 30 années de négatifs, une montre de poche de son grand père et plusieurs biens d’une grande valeur sentimentale plus que monétaire. « C’est plus les négatifs et les souvenirs qui vont me manquer parce que les autres biens, je peux les racheter », raconte-t-il.
Dès qu’il a su qu’il avait été victime de vol, M. Roger a appelé la police, mais a aussi fait des démarches auprès de commerces et d’entrepreneurs situés directement en face de son domicile situé dans le quartier de l’Annexe, à Saint-Hyacinthe. « Un voisin a fait des vérifications sur ses caméras de surveillance et on y voit bien un véhicule se diriger directement vers ma maison sans s’attarder aux autres bâtiments », explique le photographe.
Avec ces éléments, les enquêteurs ont déterminé que le vol était probablement ciblé et que le cambrioleur devait connaître d’une façon ou d’une autre le photographe. « Ils pensent que la personne venait chercher mon équipement de travail, mes caméras et mes objectifs. Je les apporte souvent à la maison quand je travaille le lendemain ou tard le soir », explique-t-il.
De plus, sa conjointe n’a rien perdu, ce qui pourrait confirmer l’hypothèse du vol ciblé.
Patrick Roger avait eu vent de quelques vols dans son secteur, mais sans plus. De plus, il se croyait à l’abri, car il habite sur une rue privée où seules les personnes habitant à cet endroit circulent.
Le voleur savait ce qu’il faisait, car il s’est garé à un endroit isolé où les voisins ne pouvaient le voir agir. Il a cogné à la porte, attendu deux secondes et a forcé la serrure. Il a eu le temps de faire trois voyages de matériel. « Selon l’enquêteur, il est parti avec des biens pour ne pas partir les mains vides, car il n’a pas trouvé ce qu’il cherchait », précise M. Roger.
Finalement, Patrick Roger lance un message au voleur. « Je veux juste ravoir le coffre-fort et son contenu. Le reste, je m’en fous. De toute façon, il ne peut rien faire avec ça », conclut-il.