Jusqu’ici, il a été acquitté au terme de deux procès, dont à l’issue du second qui a été connue la semaine dernière au palais de justice de Saint-Hyacinthe.

Le verdict du troisième est attendu incessamment.

Le juge Marc Bisson n’a pas été convaincu hors de tout doute raisonnable de la culpabilité de Tremblay, sur qui pesaient des accusations d’agression sexuelle, d’attouchement et d’incitation à des contacts sexuels à l’endroit d’un adolescent hébergé dans un centre jeunesse où l’accusé était agent d’intervention au début des années 2000.

Au cours des procédures, la crédibilité du plaignant avait été mise à mal et le doute a été semé quant à la possibilité que l’accusé et la victime aient pu se retrouver en compagnie l’un de l’autre à l’intérieur de l’établissement au moment des faits allégués.

Tremblay a nié ces gestes tout au long des procédures, la défense estimant qu’il était plutôt victime d’une vengeance personnelle. On se souviendra qu’il avait aussi trouvé grâce aux yeux du juge Marc-Nicolas Foucault au palais de justice de Sorel au printemps dernier.

Accusé de possession de pornographie juvénile et de leurre informatique à l’endroit d’un adolescent de 16 ans, des gestes remontant à 2019, il avait aussi été acquitté sur toute la ligne, le juge qualifiant entre autres ces interactions de « discutables ».

Le troisième procès en cours visant Tremblay concerne notamment des accusations d’agression sexuelle et de contacts sexuels sur un autre adolescent, des faits reprochés qui remontent encore une fois au début des années 2000 dans la région de Saint-Hyacinthe où la victime et son présumé agresseur œuvraient à titre bénévole pour un service ambulancier.

Une fois encore, l’accusé a plaidé l’innocence et s’est dit victime de vengeance.

Le juge a pris la cause en délibéré.