Mes sœurs et frères Chutabouttes, patience. Ça achève. En attendant, Rambo a vu son ombre et il y aura un autre rodéo de camions cette fin de semaine à Québec. Peut-être un dernier tour de piste pour les « klaxons de la libârté » alors que les mesures sanitaires disparaissent plus vite que la neige sur nos parterres.
Mais comme le disait maître Yoda : « Des embellies de février tu devras te méfier, en mars, toujours une bordée est une possibilité, juste après que ta pelle tu auras serrée. » Tant qu’à naviguer dans la métaphore, amusons-nous encore. Ces manifestants criant leur colère derrière leur volant me font penser à ces gens qui klaxonnent rageusement dans un bouchon de circulation ou avant un film au ciné-parc. Ça ne fait pas bouger le trafic pis le soleil ne se couche pas plus vite pour que Rapides et Dangereux 22 démarre à 20 h 30 plutôt qu’à 20 h 40. Ça ne change strictement rien, ça fait juste ch*** tout le monde autour, mais il paraît que ça fait du bien à l’ego de celui qui pèse su’l criard.
Bof. Tant mieux si ça peut leur faire plaisir de jouer au William Wallace de fin de semaine. Qu’ils en profitent, il ne leur restera bientôt plus grand-chose contre quoi protester. Avant que n’arrive le printemps, les entraves auront été emportées par le temps. Le trafic va bouger pis le film va commencer.
Et si la vie pourra bientôt reprendre son cours, ce ne sera surtout pas à cause de quelques klaxonneux du dimanche, mais plutôt grâce à toutes ces grandes personnes qui ont fait un travail quotidien, patiemment et dans l’ombre souvent afin qu’on passe de pandémie à endémie.
À vous toutes et tous qui faites partie du véritable convoi de la liberté, merci.