C’est devenu la vidéo la plus vue du moment en moins de temps qu’il n’en faut pour dire viralité : lors d’un match de soccer à Dollard-des-Ormeaux, un spectateur descend des estrades et se rend sur le terrain pour se plaindre d’une décision de l’arbitre en lui faisant valoir son poing en pleine face.
C’est toujours une mauvaise décision de frapper un officiel, peu importe le sport ou le niveau, mais là… on parle d’un match impliquant des jeunes de moins de 14 ans. La victime avait à peine 17 ans, alors que son agresseur était majeur et en plus, punch sur la cerise du sundae : était un grand-papa… enseignant à la retraite qui allait voir jouer son petit-fils. Gros après-midi pour papi.
Comment je dirais ben ça sans être vulgaire… ah, j’ai trouvé : « Mais woyons donc cr*** d’os*** de tab*** de cal***??? Quossé qu’y se passe avec les gens? ». Le pétage de coche de parents envers des officiels ou des joueurs dans le sport amateur est devenu si fréquent que la ministre des Sports, Isabelle Charest, envisage le plus sérieusement du monde, attention, tenez-vous bien : de faire une campagne de sensibilisation!
Hé misère. A-t-on vraiment besoin d’investir des millions de dollars dans des publicités où des comédiens nous diront d’une voix grave que « la violence, c’est pas fin »? Faut-il vraiment imprimer des milliers de dépliants glacés trois couleurs et en laisser des boîtes pleines dans les stades et arénas pour rappeler que les parents sont le premier modèle pour leurs enfants? Et ceux des autres? Dire qu’il fallait de toute urgence permettre aux jeunes de pratiquer leur sport pour leur santé mentale. D’après moi, pour les mêmes raisons, faudrait aussi interdire à certains parents d’aller les voir jouer.