Avec cette série de toiles, Manon Forest a voulu rendre hommage à sa mère et à son amour de la mode. À la manière d’un défilé, elle a peint à l’huile onze robes qu’elle a trouvées dans la garde-robe de sa mère lorsque celle-ci a quitté sa maison pour aller vivre en résidence. Ces morceaux de vêtement d’une autre époque sont mis en scène sous différents angles, une façon pour l’artiste de voguer entre le deuil et la création.
À travers son art, Manon Forest est portée par une quête fondée sur la recherche du bien-être des gens et de la planète. Cette plus récente exposition survient 20 ans après sa toute première, intitulée Simplicité, qui avait regroupé ses 34 premiers tableaux à la bibliothèque T.-A.-St-Germain.
Les mosaïques de Rick
Du côté de la bibliothèque T.-A.-St- Germain, les mosaïques introspectives et colorées d’Éric Rousseau, dit Rick Latrique, sont présentées au public jusqu’au 7 septembre dans le cadre de l’exposition Rick Latrique, fabrique de caprices.
Sa démarche artistique permet de donner vie à la matière et d’ainsi offrir une dimension surprenante à l’œuvre.
« Créer une mosaïque, c’est une communication [et] ma manière de rendre le meilleur de ce qu’on m’a appris, décrit l’artiste, qui n’hésite pas à explorer, questionner et rêver dans son processus de création. J’entends parfois dire qu’on ne peut pas toujours faire ce que l’on veut, mais quand je fais un tableau, c’est exactement ce que je veux! Mes créations, mon gossage, par mes réflexions et mes choix, ne sont rien de moins qu’une super-introspection. »