La Nissan Z, c’est la version sportive de la famille. Les plus endurcis vous parleront de la GT-R, mais cette dernière est extrême. Sans compter que son coût est largement supérieur. La Z, c’est donc le « muscle car » japonais qui fait tourner les têtes.
Cette année, elle en est à sa septième génération. Les vrais amateurs ont tous leur favorite au fil des ans. Mais tout le monde se souvient de la toute première, la 240Z, qui a créé le mythe. Aujourd’hui, c’est cette même voiture qui sert d’inspiration à une nouvelle génération plus musclée, mais qui ne perd pas de vue sa personnalité.
Un look repensé
Moins ronde que les plus récentes déclinaisons, la nouvelle Nissan Z s’affiche littéralement comme une évolution de son aïeule. Avec un peu d’imagination, quand on les place côte à côte, on constate que les deux véhicules partagent certains traits caractéristiques.
Le long capot, la ligne de toit penchée vers l’arrière et la silhouette abaissée sont similaires à la Z d’origine. On a même poussé l’audace plus loin en imaginant des blocs optiques qui rendent hommage à l’héritage. Ainsi, les phares avant sont entourés d’un halo lumineux, rappelant les reflets des phares d’origine. Quant aux feux arrière, ils sont carrés et d’une forme proche de celle des anciennes générations.
L’habitacle est moderne, évidemment. Il met en vedette un écran de bonne taille au centre pour la navigation et le divertissement. Et le tableau de bord devant le conducteur peut varier son affichage selon le mode retenu par le conducteur. Il peut même donner les détails de votre récente performance, incluant les forces G imposées à votre véhicule par votre randonnée.
On a quand même conservé un clin d’œil au passé en conservant les trois jauges d’informations mécaniques placées en haut de la planche de bord. Un rappel des informations qui ont toujours fait partie des attributs de la Z dans le passé.
Sur la route
Il pleuvait. Pas beaucoup d’abord, puis en abondance par la suite. Ma randonnée sur les routes entourant le village de Mont-Tremblant, même si elle a été de courte durée, m’a permis de constater la qualité de la tenue de route de la nouvelle Z. La direction est précise, les suspensions tout à fait confortables et sans compromis sur la tenue de route, puis le confort intérieur est supérieur à bien des voitures sportives.
J’ai aussi beaucoup apprécié la boîte manuelle repensée, offrant des changements de rapport directs et précis, sans effort et avec un bel étagement. Les première et deuxième vitesses particulièrement ont reçu un traitement particulier, leur permettant de tirer profit au maximum de l’abondant couple du moteur. Un charme!
Un bon mot sur les sièges qui entourent et encadrent bien le pilote. Un moins bon mot pour l’emplacement des réglages dudit siège, logés directement sous la cuisse droite du conducteur. Pas idéal, c’est le moins qu’on puisse dire.
L’étape suivante, c’était le test sur la piste de Mont-Tremblant. J’aurais aimé vous dire que j’ai poussé la voiture au maximum. Mais ce serait vous mentir. D’abord, je n’ai pas ce talent et, d’autre part, la pluie abondante avait rendu la surface beaucoup trop glissante. J’ai quand même pu suivre la pilote Valérie Limoges qui nous devançait au volant d’une Z, permettant de savourer la direction et les freinages.
Attention cependant aux accélérations trop puissantes en sortie de virage. La Z est une propulsion, et son arrière-train avait tendance à vouloir s’éloigner trop rapidement, exigeant de ma part des corrections intenses.
En résumé
Avouons-le, la Z 2023 est réussie. Ce n’est pas une révolution puisqu’elle est construite sur la base de la précédente génération, mais elle en donne suffisamment pour se faire un nom pour elle-même. Alors oui, la septième génération de la Nissan Z passera elle aussi à l’histoire!