Car la Subaru Outback, c’est exactement cela. Un véhicule agréable sur la route et capable d’une certaine dose d’aventure, même dans des conditions difficiles. Une réalité encore plus vraie cette année, avec la mise en place d’accessoires de protection destinés à lui permettre d’épargner un peu sa peinture dans les conditions difficiles. Un bien petit changement, dont l’esthétique ne plaît pas à tous, mais qui constitue la majeure partie de la mise à jour esthétique du véhicule pour la nouvelle année modèle. Mécaniquement, on est resté fidèle aux motorisations existantes.
Il est vrai que l’habitacle, pour sa part, change considérablement. Après tout, on ne parle pas ici d’une nouvelle génération de Subaru Outback, mais bien d’un simple rafraîchissement cyclique. Dans ce contexte, la nouvelle Subaru Outback réussit son pari.
Des nouveautés
La grande nouveauté de cette version de la Subaru Outback, c’est essentiellement les parties avant et arrière qui ont subi une légère révision esthétique. Les phares antibrouillards et les pare-chocs avant sont plus proéminents, alors que l’arrière subit lui aussi un petit changement. Rien de radical dans les deux cas, mais une présence, disons plus affirmée, qui ne fait pas l’unanimité.
Sur les arches de roue, des recouvrements plastifiés viennent donner une allure plus robuste et protègent en cas de cas de contact avec les branches. On aime ou pas cet ajout. Dans mon cas, j’avoue que je l’ai apprécié pour le petit côté athlétique qu’il confère au véhicule.
C’est dans l’habitacle que les changements sont les plus importants. Le système d’infovidertissement, notamment, dispose désormais d’un écran plus grand et de commandes largement simplifiées. Quiconque a roulé en Subaru récemment a certainement eu quelques jurons quand est venu le temps d’activer les sièges chauffants, dont la commande est dissimulée dans les menus. Ce n’est plus le cas avec la nouvelle version, ce qui constitue une des centaines de modifications faites pour améliorer le tout. On doit le dire, le résultat est réussi.
Un bémol cependant pour un accessoire totalement inutile : l’intégration de What3words, une application qui s’est amusée à quadriller la terre en carré de 10 pieds sur 10 pieds, et d’attribuer à chacun de ces carreaux un nom à trois mots. Il suffit d’entrer les 3 mots pour vous diriger avec précision vers cet espace. Ce qui est probablement pratique lorsqu’on est à pied dans un endroit vaste comme une forêt ou un festival pour y rejoindre nos amis, mais qui n’a rien d’utile dans une voiture. Sachez, par exemple, que la porte d’entrée de DBC Communications, qui publie votre journal préféré, est située au « ///profonde.associatif.estimatoire ». Allez-vous vous en souvenir?
Motorisation
Sous le capot de la Subaru Outback, de vieux amis : un moteur 4 cylindres 2,5 litres qui trouve place chez les versions Convenience, Touring et Limited. Une nouvelle déclinaison, Onyx, dispose aussi du même moteur de 182 chevaux et de 176 livres-pied de couple. Fiable et économique, ce moteur n’a rien de sportif, mais il vous mènera en ville avec aisance.
Les versions Limited XT, Premier XT et Wilderness disposent pour leur part du moteur turbo 2,4 litres, dont les 260 chevaux sont nettement plus enlevants. Rappelons aussi que toutes les versions offrent le rouage intégral et que le X-Mode (même le dual X Mode dans certains cas) permet de se tirer de quelques mauvais pas avec plus d’aisance, même si notre passage dans un sentier boueux n’a été que fort bref.
Petit détail aussi : bien équipé, le nouveau Outback peut tracter jusqu’à 3500 livres, et certaines versions, notamment la Wilderness, offrent un support de toit plus résistant.
Je l’avoue, j’aime la Outback. Son côté familial la rend sympathique, son allure musclée la rend plus attirante. Et sans l’ombre d’un doute, son roulement plutôt confortable lui permet de se positionner comme une véritable compagne de tous les jours, capable de vous mener à l’aventure quand le cœur vous en dit.