Selon le directeur du service de sécurité incendie de Saint-Liboire, Martin Bougie, le quinquagénaire pourrait avoir été victime d’un malaise cardiaque. Des manœuvres de réanimation ont été tentées par les paramédicaux dès leur arrivée, mais sans succès. Il a été transporté au centre hospitalier où son décès a été constaté.
Lors de l’intervention de sauvetage pour ramener la victime sur la terre ferme, elle qui reposait à une cinquantaine de pieds du sol, une vingtaine de pompiers ont dû unir leurs efforts. Du lot, une équipe de Saint-Césaire spécialisée dans les sauvetages en hauteur et en espaces clos a été appelée à intervenir. Il s’agissait d’une première intervention du genre sur le territoire depuis que la Ville de Saint-Hyacinthe a pris la décision de délaisser certaines spécialités du service incendie au cours des derniers mois.
Malgré les tristes circonstances, l’intervention s’est très bien déroulée et la collaboration a été au rendez-vous. Le groupe de Saint-Césaire a reçu l’appel initial au même moment que les autres services, ce qui leur a permis d’arriver sur place dans un délai de 32 minutes.
Avec l’aide de l’échelle aérienne fournie par la brigade de la municipalité d’Acton Vale, aussi présente, les pompiers ont été en mesure de rejoindre la victime avec l’aide d’un panier mobile. « L’équipe de Saint-Césaire est arrivée très rapidement, a témoigné M. Bougie. Tout le processus s’est déroulé de la bonne façon. Pour une première fois, je dirais que ce fut un sans faute au niveau de l’exécution, même si nous n’avons pas été en mesure de sauver une vie, malheureusement. »
UNE COMMUNAUTÉ ÉBRANLÉE
Selon des proches de la victime joints par LE COURRIER, le propriétaire de la ferme François Bienvenu était un homme plutôt discret, mais apprécié.
« C’était quelqu’un de très travaillant. Il était débrouillard et toujours à son affaire », ont souligné tous ces gens.
Selon la présidente du syndicat local de L’Union des producteurs agricoles des Maskoutains Nord-Est, Cindy Beaudry, François Bienvenu était fort actif, lui qui s’adonnait à l’élevage porcin et de grandes cultures sur sa ferme.
Mme Beaudry ne le connaîssait que de nom, mais elle ne doute pas qu’il devait être fort occupé ces jours-ci, en raison de la haute saison au niveau des récoltes. « C’est tellement triste, un malaise de la sorte aurait pu arriver à n’importe qui n’importe où. Je suis de tout cœur avec ses proches », a confié celle qui a eu le malheur de perdre son père dans un tragique accident de ferme en septembre 2016 à Saint-Valérien-de-Milton.
La famille Bienvenu peut compter sur le support de l’organisme Au cœur des familles agricoles afin de l’aider à surmonter cette difficile épreuve.