Cette distinction honorifique est remise chaque année pour reconnaître une compétence et une excellence scientifique, littéraire, culturelle, sociale, politique, économique, administrative, financière ou autres, a expliqué Christine Theoret, doyenne de la Faculté de médecine vétérinaire. Elle sert aussi à honorer des personnes qui ont contribué de façon significative au développement de l’université.
« L’Université de Montréal a voulu reconnaître l’apport et l’engagement de Jean Fontaine à la Faculté de médecine vétérinaire, mais plus largement à la profession vétérinaire, au domaine de l’agriculture et à l’essor de toute la région maskoutaine. M. Fontaine est un pilier de notre communauté d’affaires », a déclaré Mme Theoret.
Jean Fontaine a indiqué que ce doctorat était une marque de respect et un geste très flatteur qui lui donne le goût de poursuivre son implication. « D’avoir la reconnaissance de l’Université de Montréal et de la Faculté de médecine vétérinaire, c’est prestigieux. Ce sont des gens sérieux avec une bonne réputation », a-t-il déclaré au COURRIER.
Contributions
Parmi les contributions de M. Fontaine depuis une dizaine d’années, on peut noter son apport à la recherche sur la salubrité alimentaire autant par l’entremise de Jefo qu’en appuyant financièrement des programmes et des centres de recherche de la Faculté de médecine vétérinaire. La titulaire de la Chaire de recherche en salubrité des viandes et un scientifique travaillant aussi pour cette chaire étaient d’ailleurs présents pour l’occasion. La Chaire avicole et son centre de recherche sur la volaille ont aussi bénéficié de la contribution de Jean Fontaine. Les soutiens prennent la forme de bourses pour les étudiants ou de financement de recherches utiles autant pour le domaine que pour Jefo.
La doyenne a également souligné que la mission de Jefo s’accorde bien avec celle de la Faculté de médecine vétérinaire. Cette première consiste à améliorer la santé animale et humaine en aidant à fournir de meilleures sources de protéines issues de propriétés qui respectent le bien-être animal.
« L’expertise de Jefo est de développer des suppléments pour réduire l’utilisation d’antibiotiques dans les élevages. C’est très important pour la Faculté, car on constate beaucoup de résistance aux antibiotiques autant chez les animaux que chez les humains. On est dans une ère où l’antibiorésistance commence à être un problème important et qui pourrait même être une grande cause de mortalité dans le futur », a expliqué au COURRIER Christine Theoret.
Projet à venir
Le prochain projet que Jean Fontaine souhaite réaliser en tant que commanditaire est de faire venir des étudiants internationaux afin qu’ils complètent leur maîtrise ou leur doctorat à la Faculté de médecine vétérinaire et qu’ils réalisent leur pratique au centre de recherche de Jefo. Il souhaite mettre ce projet en branle dès 2023.
« On manque de gens dans les grands animaux, dans les volailles, dans le porc. Il va falloir des étudiants qui vont aller plus loin pour répondre à la demande, a-t-il mentionné. On va leur enseigner la magie de la nutrition. »