En raison de l’état de l’ancienne patinoire en place depuis longtemps, la Municipalité a pris la décision de repartir à zéro. La patinoire sera installée sur une dalle de béton avec un toit pour la protéger. La mairesse, Marie-Hélène Demers, estime que les utilisateurs pourront y donner leurs premiers coups de patin dans les environs du 20 décembre.
Un regret de ne pas avoir construit avant la pandémie anime Mme Demers. Pour elle, il est clair que l’inflation a joué un grand rôle dans des projets d’envergure de la sorte. Un peu dans la même situation que Saint-Pie, la Municipalité de Sainte-Madeleine avait elle aussi un seul soumissionnaire. « Nous sommes chanceux d’avoir une bonne relation avec le soumissionnaire. Il avait déjà effectué d’autres travaux pour nous auparavant », affirme-t-elle. La patinoire de Sainte-Madeleine représente toute une aubaine si on compare avec Saint-Pie, qui avait reçu une soumission qui se situait entre 6 et 6,5 M$ seulement pour installer un toit sur la patinoire existante.
Marie-Hélène Demers avoue toutefois que, sans la subvention gouvernementale de 814 132 $ octroyée par l’entremise du Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives (PAFIRS), le projet n’aurait probablement jamais vu le jour. Elle est d’avis que la facture aurait été trop élevée sans l’aide de la subvention.
En plus de diminuer l’impact de la température sur la qualité de la glace durant l’hiver, la toiture servira pour des événements de grande ampleur comme le festival country, question de rentabiliser l’investissement.
Trouver la main-d’œuvre et les matériaux n’a pas été de tout repos. C’est pour cette raison que les travaux ont tardé à se mettre en branle. Maintenant les travaux entamés, la mairesse assure qu’il n’y a rien dans le rétroviseur qui laisse croire que la date prévue pourrait être retardée puisque le chantier avance rondement.