« C’est la question difficile, a confié le Maskoutain en entrevue au COURRIER. J’ai grandi en tant que fan des Gaulois, on venait les voir jouer, mais j’ai un petit penchant pour le Séminaire [Saint-François] vu que j’ai joué là. Je connais aussi l’entraîneur des défenseurs, Mikaël Tam. »
David Savard avait lui aussi participé au championnat canadien lorsqu’il portait les couleurs du Blizzard. « La run qu’on avait eu dans les séries, c’est mon plus gros souvenir. Le build up pour se rendre au championnat de la ligue, j’ai trouvé ça encore plus le fun que la Coupe Telus en tant que tel. […] On avait gagné la médaille de bronze. C’était ma première expérience dans ce genre de tournoi là. C’est un tournoi qui est extrêmement dur à gagner parce que le match du samedi a une grande importance. Tu as déjà mal un peu partout juste en te rendant jusque-là et tu dois jouer sept matchs en sept jours, donc c’est difficile. »
Le fait de jouer à ce niveau a représenté une belle vitrine pour le défenseur, qui vient de disputer sa 12e saison dans la LNH.
« Ça m’a fait un tremplin pour la LHJMQ. Ce n’est pas quelque chose que j’envisageais tant que ça avant de jouer midget AAA. […] Un peu out of nowhere, je me suis fait repêcher après une bonne saison. Ça a bien viré pour moi, j’ai réussi à en faire une carrière, mais [ce dont je me souviens le plus], c’était surtout de pouvoir aller à l’école en même temps que de jouer au hockey, c’était un trip. »
Savard a également profité de sa présence à Saint-Hyacinthe pour faire un retour sur la dernière saison des Canadiens. « Les résultats n’ont pas toujours été là cette année, mais on a vu l’effort du groupe, que ce soit de la part des jeunes ou des vétérans. On a une équipe qui a de bonnes bases. Je pense que ça va juste aller vers le haut à partir de là. On a été un peu malchanceux par les blessures cette année, on a perdu de gros morceaux et ça arrivait souvent en bloc, mais ça a donné la chance à plusieurs jeunes de se prouver. »