Gros émoi cette semaine dans le monde de l’éducation alors que le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, accusait les wokes et le gouvernement caquiste woke de vouloir abolir la fête des Mères à l’école, tout en s’assurant de répéter trois fois par phrase le mot « woke ».
Le politicien s’appuyait sur un courriel envoyé aux parents pour conclure aux premiers signes de l’Apocalypse, à la fin de notre civilisation, à un danger plus grand qu’une drag queen de 6 pieds 5 à la bibliothèque.
La réalité est plus nuancée. Dans UNE école et UNE classe de 2e année, TROIS enseignantes ont pris « la décision de ne pas souligner la fête des Mères ainsi que la fête des Pères, mais plutôt celle des parents en leur préparant un bricolage. »
La raison étant que plusieurs élèves sont en famille d’accueil, parfois n’ont ni mère ni père ou vivent des situations particulières. L’affaire partait d’une bonne intention, mais pour Duhaime, alias le petit raisin en colère, c’était la fin du monde. Pour lui, si quelqu’un fait quelque chose, quelque part, un moment donné : tout le monde le fait partout tout le temps!
Hé minou, minou. C’est quoi la grosse peur? On fête les mères partout dans le monde depuis l’Antiquité, la manière a évolué avec le temps, mais c’est encore et ce sera toujours célébré. Mais… pourquoi ce serait à l’école de faire ça?
Les classes d’arts plastiques sont pas censées être des ateliers de carte Hallmark en bâtons de popsicle. Laissons tranquille l’école pis les profs, ils sont déjà bien occupés. Ils ont bien d’autres choses à faire, alors occupons-nous de nos affaires. Facque Éric, arrête de te plaindre qu’on peut pu rien dire, qu’on peut pu rien faire, farmes ta boîte pis fête ta mère!