« Nous allons aussi lever l’obligation de procéder par appel d’offres sur invitation pour les contrats de 50 000 $ à 121 200 $ afin de la remplacer par un processus de demandes de prix qui est beaucoup plus simple pour les fournisseurs, tout en étant très bien encadré par notre équipe de l’approvisionnement. L’objectif est donc de simplifier le processus aux fournisseurs qui n’auront plus à préparer de costauds cahiers de qualifications. […] Il arrive souvent que nous ne recevions qu’une seule soumission, ce qui nuit assurément à la quête du juste prix », affirme le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard.
La politique d’approvisionnement mise à jour devrait être adoptée à la séance du conseil du 15 mai. L’objectif est d’encourager la concurrence et les plus petits fournisseurs locaux qui pouvaient parfois être découragés par la lourdeur du processus d’appel d’offres. Le seuil délégué à la direction générale pour les contrats de service professionnel, qui était beaucoup plus bas à Saint-Hyacinthe par rapport aux villes comparables selon le maire, sera aussi rehaussé.
Même si un fournisseur local n’a pas fourni le prix le plus bas, il pourrait être mis en priorité à condition que son prix n’excède pas 10 % du meilleur prix fourni par un fournisseur extérieur à la municipalité. Auparavant, la clause préférentielle pour l’achat local prévoyait un écart de 5 %.