22 juin 2023 - 07:00
Cégep de Saint-Hyacinthe
Un système d’alarme et une caméra dans le bureau du directeur général
Par: Sarah-Eve Charland
Le Cégep de Saint-Hyacinthe a refusé de transmettre plusieurs documents au COURRIER. Photothèque | Le Courrier ©

Le Cégep de Saint-Hyacinthe a refusé de transmettre plusieurs documents au COURRIER. Photothèque | Le Courrier ©

Le directeur général du Cégep de Saint-Hyacinthe, Emmanuel Montini, a fait installer un système d’alarme afin de surveiller les allées et venues à son bureau. L’information nous a été confirmée grâce à une demande effectuée en vertu de la Loi sur l’accès aux documents d’organismes publics.

M. Montini a fait appel à une entreprise de Dorval pour sécuriser son bureau en août 2021. L’installation s’est donc déroulée trois mois après le rapport d’un diagnostic de climat de travail commandé par l’Association des cadres. La facture au montant de 1801,20 $, dont nous avons eu copie, touche l’installation d’un système d’alarme sans fil avec un branchement à la centrale, d’une caméra dont les images sont gardées en mémoire pendant sept jours, d’un détecteur de mouvement, d’un communicateur cellulaire et d’un écran tactile installé à la porte.

Des documents refusés

LE COURRIER avait aussi demandé l’accès à d’autres documents en possession du collège, mais s’est heurté à plusieurs refus. Le Cégep nous a remis les procès-verbaux des séances du conseil d’administration de l’automne 2022, mais ne nous a pas remis les procès-verbaux des comités exécutifs, depuis 2018, en plaidant « une difficulté informatique ».

La personne responsable d’appliquer la Loi sur l’accès aux documents d’organismes publics n’a pas non plus accédé à notre demande de fournir les factures reliées à des services de consultants ou de professionnels. Elle justifie sa réponse par le fait que cette demande est « imprécise et abusive ». On nous répond également que notre demande d’accéder aux montants octroyés en indemnités de départ est imprécise. Même chose pour la demande touchant les montants donnés en règlements à l’amiable.

LE COURRIER s’est aussi intéressé aux factures de frais juridiques engendrés par le collège, en incluant les frais encourus par les procédures judiciaires entamées contre le journal. C’est toutefois une réponse négative qui nous a été transmise à ce sujet. « [Les factures] comportent des informations qui sont couvertes par le secret professionnel de l’avocat », nous répond-on.

Dans ce contexte, LE COURRIER demandera l’intervention de la Commission d’accès à l’information.

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