Bien que les 130 participants provenaient d’un peu partout au Québec, les Maskoutains étaient bien représentés alors qu’environ 80 athlètes étaient issus de la région de Saint-Hyacinthe. Les jeunes de 6 à 12 ans étaient en action samedi, tandis que la journée de dimanche accueillait les sportifs de 13 ans et plus. Les athlètes avaient un chrono de 6 minutes et 30 secondes pour terminer le parcours de 15 obstacles.
Que ce soit les jeunes de 6 ans ou les adultes allant jusqu’à 40 ans, tout le monde avait le sourire aux lèvres après les compétitions. Patrick Déry, qui fait du Ninja Warrior depuis quatre ans, a terminé en troisième position de la catégorie Masters Men et il était très heureux après sa performance, malgré la fatigue. « Je suis épuisé, mais heureux parce que c’était un beau parcours. Un peu tous les gyms rajoutent des obstacles quand ils font une compétition, donc c’est toujours agréable d’essayer de nouvelles choses », a-t-il témoigné.
Ouvert depuis cinq ans, le MST Ninja Gym accueille des compétitions de Ninja Warrior depuis quatre ans, mais c’est la première fois qu’il tenait une compétition de la Ligue canadienne de Ninja. Une seconde étape se déroulera du 8 au 10 septembre, au même endroit, avec les athlètes s’étant qualifiés au cours de la fin de semaine. Les cinq meilleurs de chaque catégorie accéderont ensuite au championnat canadien qui aura lieu en novembre à Edmonton, en Alberta.
Sport-études pour les jeunes ninjas
En compagnie de son assistant-entraîneur et athlète Christopher Mercier-Bonneau, Mathieu St-Ours enseigne à des centaines de jeunes, notamment grâce à l’option sport-études de l’école secondaire Fadette de Saint-Hyacinthe. « On entraîne plus de 500 jeunes ninjas cette année. De ce nombre, 43 proviennent du sport-études de l’école secondaire Fadette. Tous les jours, ils font une demi-journée de Ninja Warrior et une demi-journée d’école », a-t-il expliqué.
Pour ceux qui ne sont pas dans ce programme, des cours sont offerts le soir une à deux fois par semaine et la fin de semaine. L’été, un camp d’entraînement est aussi organisé pour permettre aux jeunes de continuer à s’améliorer.
Selon le propriétaire du gym, ce qui attire les jeunes dans le sport à obstacles est le fait qu’ils n’ont pas l’impression de s’entraîner et que c’est comme jouer dans un parc pour eux. « C’est amusant et il y a plein de défis. Je compare souvent ça à un jeu vidéo : quand tu veux débloquer un nouveau niveau, il faut que tu t’entraînes pour devenir meilleur et passer à l’étape supérieure », a lancé M. St-Ours.
Par Félix Gallant