« Jonas est un artiste extrêmement généreux et pédagogue. Il a été impeccable de A à Z. Il m’a réexpliqué quoi faire jusqu’à cinq minutes avant d’entrer sur scène. Ç’a été simple et agréable. Je l’avais juste entendu à la radio, mais c’est vraiment une bête de scène. Il m’a motivé à continuer de m’amuser en chantant », a déclaré Thomas-Antoine, qui est sorti complètement de sa zone de confort, lui qui n’est pas un rockeur.
Il a remporté haut la main le concours organisé par la SDC centre-ville Saint-Hyacinthe face à plus d’une vingtaine de concurrents. Il s’était qualifié grâce à la chanson « Unchained Melody » de The Righteous Brothers, avait choisi de livrer « Tu m’aimes-tu » de Richard Desjardins en demi-finale et avait remporté le concours grâce à son interprétation de « Ce matin » de Diane Juster.
« Ce concours a été juste du plaisir. Je savais que je pouvais pousser la note et impressionner pour me rendre en demi-finale et, ensuite, j’espérais pouvoir interpréter mes deux autres chansons et j’ai réussi », a raconté le jeune homme. Il s’agissait pour lui d’un retour à la scène post-pandémique alors qu’il avait participé aux auditions à l’aveugle de l’émission La Voix en 2020, sans toutefois être sélectionné.
Il est heureux que ses parents aient pu assister à son succès, eux qui ont investi pour qu’il se consacre à la musique dès son jeune âge. C’est d’ailleurs sa mère, Josée Rodier, qui est originaire de Saint-Hyacinthe, qui a vu l’annonce du concours. Elle la lui avait partagée et il avait décidé de se lancer.
Son amour pour le chant remonte aussi loin que son 2e secondaire. Sachant qu’il avait une bonne oreille musicale après avoir étudié le violon pendant sa jeunesse, Thomas-Antoine a décidé de se tourner vers le chant. Il a alors suivi des cours privés une à deux fois par semaine jusqu’à la fin du cégep, qu’il a complété à Saint-Hyacinthe. Toutefois, une fois à l’université, celui qui a étudié en architecture a manqué de temps pour sa passion musicale.
C’est dans le cadre d’un échange étudiant à Paris qu’il a ranimé le feu en se rendant fréquemment au karaoké. « Dès qu’il me voyait, le DJ mettait la chanson “Mexico” de Luis Mariano parce qu’il savait que j’allais la chanter », a-t-il raconté en riant.
À son retour, il a terminé sa maîtrise, puis a repris ses cours de chant en 2018, mais cette fois avec une professeure de chant classique, Sonia Loyer, ce qui l’a fait passer à un autre niveau.
Pour le moment, Thomas-Antoine désire poursuivre sa carrière en architecture tout en se consacrant à sa passion pour la musique dans ses temps libres. « Ce que je sais, c’est que je ne peux pas vivre sans faire de la musique », a-t-il déclaré.