20 juillet 2023 - 07:00
Dynamophilie : un championnat à Saint-Hyacinthe
Par: Le Courrier
La dynamophilie s’apparente beaucoup à l’haltérophilie, mais avec des prises différentes et des charges plus imposantes. Photo Mathieu Morissette

La dynamophilie s’apparente beaucoup à l’haltérophilie, mais avec des prises différentes et des charges plus imposantes. Photo Mathieu Morissette

Les deux organisateurs du championnat central de dynamophilie à Saint-Hyacinthe, Gabriel Aubé et Amélie Picher-Plante. Photo Mathieu Morissette

Les deux organisateurs du championnat central de dynamophilie à Saint-Hyacinthe, Gabriel Aubé et Amélie Picher-Plante. Photo Mathieu Morissette

Le Centre de congrès de Saint-Hyacinthe accueille dès aujourd’hui le championnat central de dynamophilie. Environ 350 athlètes participeront aux compétitions qui se déroulent du 20 au 23 juillet.

Ressemblant beaucoup à l’haltérophilie, la dynamophilie privilégie la force brute. Comprenant les épreuves de flexion sur jambes (squat), de développé couché (bench press) et de soulevé de terre (deadlift), ce sport se caractérise par des levées plus lentes, mais impliquant des charges plus imposantes.

« C’est le combiné de ces trois lifts qui fait un total et celui-ci est comparé aux autres personnes de ta classe de poids et d’âge », explique le coorganisateur de la compétition, Gabriel Aubé.

Venant principalement du Québec et de l’Ontario, les athlètes s’affronteront durant les quatre journées de compétition. Pour la première fois au Québec, deux plateaux seront aménagés. « Ça veut dire qu’il y aura deux compétitions qui se dérouleront en même temps sur deux plateaux l’un à côté de l’autre. Les spectateurs pourront regarder deux compétitions en même temps. Ça représente aussi le double de bénévoles et le double d’équipement », précise Gabriel Aubé.

Autant chez les hommes que chez les femmes, huit catégories de poids seront présentées et regroupent des athlètes de tout âge.

Cette épreuve servira de qualification pour le championnat national qui aura lieu en septembre 2024 à l’Île-du-Prince-Édouard. « Tous les athlètes qui n’ont jamais participé à un championnat national sont obligés de passer par le championnat central et ça leur permet d’obtenir leur laissez-passer pour se rendre au prochain niveau », explique Gabriel Aubé.

Un sport en évolution

Gabriel Aubé affirme que la dynamophilie est en pleine effervescence au Québec. « Depuis la pandémie, on est passé d’environ 250 membres à plus de 600. C’est vraiment une belle progression, il y a beaucoup de jeunes athlètes qui sont en train d’entrer dans le sport et c’est un sport accessible puisqu’il peut être pratiqué dans n’importe quel gym », assure celui qui dirige le STH Power Gym où il supervise 75 membres.

Sa collègue Amélie Picher-Plante, qui organise la compétition en sol maskoutain avec lui, a effectué sa première compétition de dynamophilie en 2018. En 2019, elle a remporté le Championnat du monde qui s’était déroulé en Suède.

Cette année, elle a participé en février au championnat national alors qu’elle tentait de se qualifier pour les mondiaux et elle a terminé en deuxième position.

Les billets pour le championnat central au Centre de congrès de Saint-Hyacinthe sont disponibles au coût de 15 $ sur le site cpucentrals.com et pourront également être achetés sur place.

Par Félix Gallant

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