« La seule certitude, c’est qu’on ne fermera pas et qu’on reste à Saint- Hyacinthe. On va probablement se relocaliser au centre-ville. On va profiter de la vente de la bâtisse pour se relocaliser », souligne le directeur de la SSJBRY, Jean-Yves Langlois.

Ce dernier ne sait pas encore quand ce déménagement se réalisera. Cela pourrait être d’ici quelques mois ou quelques années. Que ce soit en tant que locataire ou propriétaire, toutes les options sont sur la table. « On veut être au centre-ville. […]. On sait qu’il va falloir quitter le bâtiment puisqu’il est destiné à être démoli, mais on ne sait pas quel est le projet du promoteur. De notre côté, il va falloir prendre une décision. »

La transaction s’est concrétisée le 21 juin. Philippe Foisy et Gabriel Lachance-Foisy, derrière l’entreprise Beatimo – Capital, ont acquis ce bâtiment au coût de 735 000 $. Selon l’acte notarié, les baux représentent un revenu de 1000 $ par mois.

Transactions en série

Selon ce que LE COURRIER a répertorié, les promoteurs ont conclu 32 transactions pour un total de 38 immeubles dans le centre-ville maskoutain. À ce jour, les investissements en acquisition de propriétés s’élèvent à 13,5 M$.

Les promoteurs de Beatimo – Capital ont rencontré le conseil municipal de Saint-Hyacinthe à la fin juin. Le conseiller municipal du district Cascades, Jeannot Caron, demeure prudent. « De la parole aux actes, il y a un long chemin à parcourir. C’est à suivre. Ce sont des humains [qui habitent ces immeubles], il faut les prendre en considération. Ce n’est pas juste de la brique et du ciment », rappelle-t-il.

La direction générale de la Ville de Saint-Hyacinthe a obtenu le mandat d’évaluer différentes pistes de solution en matière de logement. M. Caron attend donc après ce rapport pour se faire une tête sur le sujet.

Sur la page Facebook de Beatimo – Capital, on peut y lire : « Philippe [Foisy] a alors pu présenter la vision de l’entreprise pour le développement du centre-ville de Saint-Hyacinthe, mais aussi notre cœur et nos valeurs de compassion qui vont guider un des aspects majeurs qui sera nécessaire dans la revitalisation du secteur à venir : prendre soin des gens. […] Nous avons bien senti la connexion entre les élus et notre mission Beatimo de prendre soin des gens. »