Après un important tapage médiatique, des rencontres avec des responsables de l’Université de Montréal et avec plusieurs autres partenaires, la Faculté de médecine vétérinaire maintient son refus et oblige cette étudiante à retourner à l’étranger afin de poursuivre et de terminer ses études, et ce, malgré une moyenne générale de 98 % en première année de médecine vétérinaire à l’Université de Ross.
Quel est le problème, nous direz-vous? Le Québec a un besoin criant de médecins vétérinaires spécialisés dans les grands animaux (étant le domaine visé par Mme Tremblay) et cette étudiante québécoise, qui détient toutes les capacités pour exercer au sein de la profession, devra s’endetter de plus de 300 000 $ en droits de scolarité.
Comment notre société peut-elle accepter ça? Comment notre société peut-elle se permettre de refuser une étudiante talentueuse et déterminée? Nous craignons maintenant qu’elle abandonne ses études faute de financement. Des animaux meurent en ce moment, madame la ministre, car il manque de vétérinaires pour les soigner. Comme amoureux des animaux, propriétaires de fermes, professionnels de la santé animale, propriétaires équins ou tout simplement humains dotés de sensibilité, nous souhaitons vivement avoir une médecin vétérinaire comme Mme Tremblay sur le terrain.
Notre demande est simple, est-ce que le Québec, à l’instar de toutes les autres provinces canadiennes, peut financer les études de Mme Tremblay? Le Québec est la seule province qui ne supporte pas financièrement ses étudiants qui doivent aller se former ailleurs à cause d’un système rigide et non adapté au besoin de main-d’œuvre criant.
Madame la ministre, aidez-la, aidez-nous.
Dre Élisabeth Michaud, DMV
Dr Daniel De Oliveira, DMV, vétérinaire dans le domaine des grands animaux (ferme et équin)
Dr Mathieu Desaulniers, DMV Dr Jacques Morin, DMV, vétérinaire équin, et 328 autres signataires