Il s’agissait de la 12e édition du Retour à l’école VIP. L’objectif depuis les dernières années est d’aider de 250 à 300 élèves. De ce nombre, environ 75 % sont de nouveaux visages chaque année, notamment parce qu’il y a de nombreux nouveaux arrivants qui sont aidés. Depuis les débuts de l’initiative, ce sont près de 3000 enfants qui ont pu bénéficier du service.
Les besoins sont toujours importants et il arrive que l’église doive dire non à certaines familles. « Nous y allons avec la capacité de nos locaux et les bénévoles disponibles, mais c’est certain que, si nous le pouvions, nous en offririons à plus d’enfants et aussi aux adolescents du secondaire », a expliqué le pasteur Guy Gosselin, instigateur de cette initiative.
Ce sont près d’une cinquantaine de bénévoles qui s’impliquent chaque année. Cette fois-ci, l’équipe a remarqué que la valeur des sacs à dos remplis avait augmenté, passant d’environ 100 $ à 125 $. Heureusement, certains partenaires financiers ont augmenté leur don en conséquence. Certains versent jusqu’à 5000 $. La collecte de fonds est réalisée en mai.
Les enfants qui bénéficient du Retour à l’école VIP sont recommandés par différents organismes tels que la Maison de la famille des Maskoutains, le Centre de pédiatrie sociale Grand Galop, Grands Frères Grandes Sœurs de la Montérégie, La Clé sur la porte, Leucan et l’Association des familles monoparentales et recomposées de Saint-Hyacinthe. Ce sont les écoles du Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe qui fournissent les listes d’effets scolaires afin que chaque sac à dos soit rempli du matériel exigé par l’école de l’enfant selon son niveau. « Il y a une belle complicité entre l’équipe, les organismes et les écoles », a mentionné le pasteur.
Le travail reste tout de même exigeant, mais Guy Gosselin considère qu’il en vaut amplement la peine. « Nous voyons la joie que nous apportons aux enfants. Les enfants se sentent valorisés et arrivent à l’école fiers avec leur sac à dos et leurs effets scolaires neufs. Nous savons que nous faisons une réelle différence, car les parents nous le disent et c’est pourquoi nous continuons d’année en année », a-t-il conclu.