Le propriétaire du chien, Simon Aubry, n’a pas fourni de preuve. « Il est donc présumé ne pas avoir procédé à l’euthanasie », mentionne la directrice générale adjointe à la Ville de Saint-Hyacinthe, Brigitte Massé.
La Ville prépare actuellement une mise en demeure afin d’informer le propriétaire des conséquences de son refus. En vertu de la Loi visant à favoriser la protection des personnes par la mise en place d’un encadrement concernant les chiens, un inspecteur peut saisir un chien afin de le soumettre à une ordonnance d’euthanasie lorsque le propriétaire de l’animal n’a pas respecté les délais. Ce dernier peut être passible d’une amende, variant entre 1000 $ et 10 000 $, en ne se conformant pas à l’ordonnance.
Une série d’agressions
Jacky a été visé par différentes mesures d’encadrement après avoir été impliqué dans une série d’agressions à Saint-Pie en 2021. La Ville de Saint-Pie avait interdit la présence de Jacky sur son territoire en 2021. Simon Aubry a déménagé à Saint-Hyacinthe après l’ordonnance rendue par Saint-Pie. Le chien a récidivé. La Ville a répertorié trois agressions sur d’autres chiens et une personne qui a subi des blessures sérieuses en 2022.
À la séance du 7 août, le conseil municipal a adopté l’ordonnance visant l’euthanasie du chien. Le propriétaire avait 10 jours pour remettre une preuve que le chien avait été euthanasié. Il s’agit de la toute première fois que de telles mesures sont appliquées par la Ville de Saint- Hyacinthe depuis l’entrée en vigueur de la Loi en 2020.
M. Aubry avait affirmé au COURRIER qu’il y avait eu méprise et que son chien n’était pas impliqué dans tous les événements rapportés par les deux municipalités.