Le conseiller municipal du centre-ville, Jeannot Caron, sera également présent, car il déplore aussi la situation. L’AQDR Richelieu-Yamaska espère attirer une quarantaine de participants aux Loisirs Christ-Roi à 13 h. La présidente de l’Association, Rosetta Bruno, indique avoir choisi un lieu à proximité des personnes concernées pour faciliter la mobilisation.
Rappelons que la CIBC a annoncé en mai qu’elle quitterait ses succursales du centre-ville et du boulevard Laframboise pour s’installer dans son nouveau local de la rue Martineau, anciennement la Banque Laurentienne, le 21 septembre. Toutefois, c’est finalement le 12 octobre que le déménagement aura lieu et la nouvelle succursale ouvrira le lendemain à midi. L’AQDR Richelieu-Yamaska avait rédigé une lettre ouverte en juin publiée dans LE COURRIER pour dénoncer cette décision.
Mme Bruno déplore la fin d’un tel service de proximité sans que des discussions aient été effectuées auparavant. Elle comprend que la décision n’a pas été prise localement, mais la conteste tout de même. Selon elle, les aînés et les personnes vulnérables, particulièrement ceux n’ayant pas de moyen de transport, seront les plus affectés. Selon ses discussions avec des citoyens, plusieurs n’allaient pas seulement au guichet, mais aussi au comptoir.
La réunion sera une occasion de trouver des pistes de solutions. L’AQDR en a déjà une en tête, mais ne désire pas la dévoiler pour le moment. Néanmoins, Mme Bruno a donné quelques exemples de ce qui pourrait être fait. Elle a parlé d’un service de navette entre le centre-ville et la nouvelle succursale ou l’offre d’un dédommagement financier aux personnes touchées. L’idéal serait toutefois de conserver un guichet au centre-ville et d’offrir les services au comptoir sur une base régulière, par exemple, une fois par semaine.
L’AQDR Richelieu-Yamaska a fait part de son idée d’organiser cette rencontre à la Table régionale de concertation des aînés, et son initiative a été saluée. Toutefois, des membres de cette table se sont montrés plus pessimistes sur l’effet qu’aura une telle rencontre.
Bien que Mme Bruno n’ait pas été satisfaite de sa dernière discussion avec la CIBC en août, elle considère que la résilience est de mise. « Leurs arguments ne tiennent pas la route. Ils disent que la succursale est trop petite et qu’il a trop d’itinérants. Nous ne devons pas rester de simples victimes, mais devons être imaginatifs et trouver des solutions. Peu importe le nombre de personnes qui seront à la réunion, l’important est de soulever des idées », a-t-elle conclu.