Il a été élu avec 71 votes sur 124, bon pour 57,3 % des voix. Ses opposants, Alexandre Pigeon et Sylvain Gagné, ont récolté respectivement 42 et 11 votes, soit 33,9 % et 8,9 % des voix. Le taux de participation a été de 15,82 %. M. Pinard sera assermenté le 22 septembre.
« J’étais confiant de remporter l’élection parce que, comparativement aux deux autres candidats, étant retraité, j’ai pu faire une grosse campagne électorale. J’ai cogné à toutes les portes », a commenté le nouveau conseiller.
L’homme de 81 ans, qui a occupé ce poste de 2013 à 2021, désirait passer un message à ceux qui pourraient le juger trop vieux pour ces fonctions. « J’ai encore toutes mes capacités et, avec l’âge, on acquiert une certaine sagesse qui peut être utile parfois », a-t-il déclaré.
Selon lui, la clé pour réussir dans ce poste est de consulter souvent les citoyens et de se mêler à eux, et ce, pas seulement en période électorale.
Dossiers prioritaires
À travers ses discussions avec les citoyens lors de sa campagne, Jean Pinard a remarqué que plusieurs étaient préoccupés par la sécurité routière. Certains ont mentionné voir des automobilistes rouler au-delà de la vitesse permise et déplorent que la Sûreté du Québec ne soit pas assez présente. M. Pinard est d’accord avec cela et regrette que la SQ soit seulement sur le territoire de la Ville de façon sporadique, alors que la Ville lui verse environ 1 M$ par an.
Selon lui, la police devrait être particulièrement présente sur le Grand rang Saint-François, qu’il dit être souvent utilisé comme piste d’accélération. Il suggère que le meilleur moment pour que la SQ se déplace est le vendredi soir, car il y a des courses à Sanair. « Les jeunes vont là pour se défouler, mais on dirait qu’ils veulent aussi se défouler en sortant de là », a-t-il soutenu.
Jean Pinard a aussi pensé à la solution des radars de vitesse, mais, pour cela, les citoyens doivent accepter que la Ville investisse une somme importante pour en faire l’acquisition.
Un autre dossier que M. Pinard désire poursuivre est celui de l’augmentation de la canopée. Lorsqu’il était conseiller, il a fait planter sur la route 235 une variété d’arbre n’étant attaqué par aucun insecte et résistant au sel et à la chaleur, le ginkgo biloba.
Il désire maintenant consulter l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) à Saint-Hyacinthe pour savoir quelles autres variétés d’arbres seraient appropriées en contexte de changement climatique.
