21 septembre 2023 - 07:00
Un véhicule endommagé après avoir été heurté par une pièce ferroviaire
Par: Adaée Beaulieu

Une famille maskoutaine a eu toute une frousse lorsqu’une pièce provenant des rails de chemin de fer du viaduc du boulevard Laurier Est, près du pont Bouchard, a percuté son véhicule, le 16 septembre, vers 15 h 45.

« Nous étions en route vers le centre-ville. Quand nous sommes passés sous le viaduc, nous étions dans la voie de gauche et, à un certain moment, nous avons entendu un sifflement, puis un bang », a raconté le père de famille, Alexandre Barbeau, qui réside dans le quartier Sainte-Rosalie. Il croit à un geste volontaire et désire sensibiliser la population.

L’objet a percuté la petite fenêtre arrière droite. Elle s’est brisée, mais ne s’est pas rompue. La pièce semble également avoir rebondi sur la carrosserie qui affiche une marque profonde. « Mon fils de 14 ans était assis du côté passager droit. Si la pièce avait brisé cette fenêtre, elle lui serait tombée sur la tête et il n’aurait sûrement pas survécu », a déclaré M. Barbeau.

Après que la famille est retournée à la maison tout de suite après l’accident, Alexandre Barbeau est allé sur les lieux et a retrouvé la pièce. Il n’a pas vu de pièce similaire qui aurait pu se détacher du viaduc. Il ne se souvient pas non plus qu’un train soit passé au moment de l’accident.

Le lendemain matin, sa conjointe est allée demander un rapport d’accidents au poste de police et les policiers ne se sont pas montrés surpris. Ils lui ont affirmé avoir souvent des problèmes en raison de personnes circulant près des rails de chemin de fer à Saint-Hyacinthe.

Le 18 septembre, avec la pièce en main, sa conjointe est allée à la rencontre des employés du Canadien National (CN) qui travaillaient à proximité de la gare de Saint-Hyacinthe. Ils ont confirmé que c’est une pièce habituellement installée sur les rails et qu’il était impossible que le passage d’un train l’ait fait tomber. Les employés ont également fourni un numéro pour joindre le CN. M. Barbeau l’a composé, mais s’est fait répondre d’aviser la police locale qui pourrait contacter la police du CN.

Contacté par LE COURRIER, le CN a, de prime abord, invité le citoyen à contacter le service des renseignements généraux afin d’entamer une démarche de réclamation. C’est ce qu’Alexandre Barbeau a fait. Le CN devait fournir une réponse plus complète au COURRIER rapidement, mais ne s’était pas manifesté au moment de mettre sous presse.

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