Daniel Allaire a été promu comme chef d’équipe à la division voirie et entretien des réseaux du Service des travaux publics à cinq voix contre quatre. Il est entré en poste le 11 septembre.
Le conseiller municipal Pierre Thériault, du district Yamaska, s’est vivement opposé à cette promotion. « Le gros bon sens, c’est que lorsque tu es suspendu, tu ne devrais pas être promu », a-t-il déclaré. Il a été secondé par les conseillers Guylain Coulombe, du district Saint- Thomas-d’Aquin, Donald Côté, du district Sainte-Rosalie, et Bernard Barré, du district La Providence.
Pour leur part, David-Olivier Huard, du district Douville, et Annie Pelletier, du district Saint-Sacrement, ont voté pour, mais à contrecœur, se sentant les mains liées en raison de la convention collective protégeant cet employé.
« Nous travaillons avec une convention collective, alors ce n’est pas toujours évident. Il peut arriver des situations particulières avec des employés et nous avons la convention collective à respecter, de sorte que nous devons prioriser la personne qui a le plus d’ancienneté, mais est-ce que c’est toujours la bonne personne pour un emploi? Non, ce n’est pas toujours la bonne chose, alors j’y vais à contrecœur », a affirmé M. Huard.
« J’espère que le syndicat est à l’écoute et que, dans une prochaine convention, ce sera peut-être révisé », a ajouté Mme Pelletier.
Embauches locales
Dans son allocution de début de séance, le conseiller municipal du district La Providence, Bernard Barré, avait déploré ne plus pouvoir savoir si les personnes embauchées proviennent de la région maskoutaine. S’il pouvait obtenir cette information, il continuerait à s’opposer chaque fois qu’une personne provenant de l’extérieur du territoire obtient un poste au détriment d’un candidat local aux compétences similaires.
« Ce soir, on va engager de nouveaux employés et je ne sais pas où ils demeurent, car le conseil m’a refusé le droit de poser la question. Pendant 35 ans, j’ai été le chien de garde de l’embauche locale et, malheureusement, à cause de cela, maintenant, je ne peux plus l’être », a-t-il déclaré.
« On s’est fait dire par les services juridiques qu’il y a des questions qu’on ne peut pas poser et on voit sur la majorité des CV qu’on reçoit dernièrement que les candidats mettent juste leur nom et leur adresse courriel. Ils ne mettent même plus leur numéro de téléphone et leur adresse », a répliqué le maire.