Dans un premier temps, les visiteurs seront appelés à replonger au début du 20e siècle en se faisant raconter l’histoire du studio et celle de son fondateur, Bénoni Joseph Hébert. Tout près de 75 photos défileront sur un écran sous différentes thématiques, proposant à la fois des portraits et des bâtiments d’époque. Des images ont aussi été reproduites sur des panneaux explicatifs conçus pour l’occasion, puis des objets ayant appartenu au photographe seront exposés.

Le second volet sera une projection en mapping vidéo (murale numérique) produite par l’artiste en arts visuels Courtney Clinton. Son œuvre, inspirée par le travail de B.J. Hébert, sera projetée au plafond d’une partie de la chapelle. Elle est le fruit d’une résidence artistique réalisée plus tôt cette année au Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe.

« Le visuel de mon projet mapping vidéo sera un collage d’images du Fonds BJ Hébert et de mes propres illustrations. En plus des photographies prises par Hébert, je vais incorporer des images de manuels techniques qui présentent la mécanique interne des caméras historiques. Je vais recouvrir ces images de la mécanique interne des appareils photo avec des illustrations d’un personnage ressemblant à une fée », décrit l’artiste, qui a pu compter sur le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec pour ce projet.

La chapelle du monastère du Précieux-Sang sera accessible aux visiteurs de 13 h à 16 h lors des quatre journées de l’exposition. L’entrée sera libre.

Ce sera la deuxième activité en quelques semaines que le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe tiendra à cet endroit. En septembre, le rendez-vous Orgues et patrimoine avait été organisé dans le cadre des Journées du patrimoine religieux. Cela avait donné lieu à des mini-conférences ainsi qu’à trois prestations musicales sur l’Opus 9 des Orgues Casavant qui s’y trouve.

Rappelons qu’il est prévu que le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe emménage au monastère du Précieux-Sang dans les prochaines années en lien avec le projet de Pôle culturel piloté par la Ville de Saint-Hyacinthe.

L’exposition Du nouveau via l’ancien est d’ailleurs réalisée par le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe en collaboration avec la Ville de Saint-Hyacinthe, le Conseil de la culture de Saint-Hyacinthe et le Conseil des arts et des lettres du Québec.