5 octobre 2023 - 07:00
Syndicats : un automne chaud, très chaud
Par: Le Courrier
Une manifestation syndicale d’envergure a réuni près de 900 travailleurs de l’éducation à Saint-Hyacinthe le 14 septembre. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Une manifestation syndicale d’envergure a réuni près de 900 travailleurs de l’éducation à Saint-Hyacinthe le 14 septembre. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Près de 900 travailleurs de l’éducation ont répondu à l’invitation du Front commun syndical et participé à une première démonstration de force, le jeudi 14 septembre dernier dans le stationnement de la polyvalente Hyacinthe-Delorme de Saint-Hyacinthe.

Cette manifestation a donné localement le coup d’envoi à une saison qui sera marquée par les négociations visant le renouvellement des conventions collectives du secteur public. Une grande marche nationale a d’ailleurs eu lieu le 23 septembre à Montréal. « Proposer des hausses salariales de 9 % sur 5 ans, c’est complètement déconnecté et insultant. Comment peut-on nous dire qu’il n’y a pas de “Labatt Bleue pour tout le monde”, alors qu’il y en a pourtant suffisamment pour hausser de 30 % les revenus des députés et de 21 % ceux des policiers? Cette incohérence-là, les travailleuses et les travailleurs la ressentent », ont mentionné les représentants du Syndicat de l’enseignement Val-Maska (SEVM-CSQ), du Syndicat canadien de la fonction publique – section locale 3259 (FTQ) et du Syndicat des professionnelles et professionnels de l’éducation pour les régions Richelieu et Yamaska (SPPERY-CSQ).

Rappelons que le Front commun a annoncé récemment une vaste tournée d’assemblées générales afin de se doter d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée (GGI). « Chose certaine, les couleurs du Front commun continueront d’être bien visibles cet automne, partout au Québec! 420 000 travailleuses et travailleurs qui parlent d’une seule voix, c’est historique! Et ce mouvement de grève et de mobilisation est aussi sans précédent au cours des 50 dernières années. Il faut être deux pour négocier. Les membres que nous représentons veulent régler le plus vite possible parce que les besoins sont criants. Nous avons besoin d’avoir quelqu’un devant nous qui veut la même chose. Mais là, on a un gouvernement qui tient un discours d’il y a 10 ans. Il faut qu’il devienne un bon employeur, et ce n’est pas ce qu’il démontre aux tables », ont fait valoir les représentants du Front commun.

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