19 octobre 2023 - 03:00
Sécurité : une zone neutre à Saint-Hyacinthe
Par: Adaée Beaulieu
Les représentants de la Ville de Saint-Hyacinthe en compagnie de ceux de la Sûreté du Québec à l’emplacement de la nouvelle zone neutre dans le stationnement du Centre aquatique Desjardins. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Les représentants de la Ville de Saint-Hyacinthe en compagnie de ceux de la Sûreté du Québec à l’emplacement de la nouvelle zone neutre dans le stationnement du Centre aquatique Desjardins. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Saint-Hyacinthe dispose désormais d’une zone neutre dans le stationnement du Centre aquatique Desjardins afin d’assurer entre autres des échanges de biens en toute sécurité.

Il s’agit de deux espaces de stationnement identifiés de la sorte par du marquage au sol et une signalisation. Ils sont situés dans le rond-point servant de débarcadère où les voitures ne peuvent pas se stationner plus de 30 minutes. Une caméra installée sur le Centre aquatique Desjardins filme les lieux en permanence. Ce sera donc un endroit propice pour effectuer des échanges dans le cadre de transactions faites en ligne ou de garde partagée d’enfants.

L’endroit a été choisi en raison de son accessibilité et de sa sécurité. Habituellement, les zones neutres se retrouvent dans les stationnements des postes de police ou des casernes de pompiers. Toutefois, à Saint-Hyacinthe, les deux étant adjacentes, la circulation des camions de pompiers était un enjeu pour la sécurité. Le Centre aquatique se voulait donc un lieu propice, car il est central et offre des activités aux jeunes familles.

Le rôle de la Sûreté du Québec (SQ) consistera à réaliser des patrouilles aléatoires et à intervenir dans les cas d’infractions criminelles. La SQ pourrait aussi commencer des enquêtes dans les cas d’agressions, de voies de fait, de fraudes ou de vols. Les images de la caméra pourront d’ailleurs servir lors de ces enquêtes. Elles seront disponibles pendant trois mois.

C’est le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard, qui a eu l’idée il y a quelques mois en voyant que cela se faisait ailleurs au Québec via le Réseau d’information municipale (RIM). Il a alors approché la direction générale, puis reçu l’aval du conseil. C’est ensuite le Service des loisirs qui a eu le mandat de contacter la SQ. Selon la SQ, il s’agit d’une initiative pancanadienne mise en place par de plus en plus de corps policiers au Québec.

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